Krems-Stein

« Urbs Chremisa », vieille de plus de mille ans, autrefois coeur du commerce du sel et du vin, est également classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2001. Krems-Stein offre, outre ses églises comme la Frauenbergkirche, l’église des Frères Mineurs, l’Hôtel de ville, ses maisons du XVIIe et du XVIIIe, des lieux d’exposition d’art contemporain, un musée du vin (nous sommes en Wachau, le plus extraordinaire vignoble du cours du Danube !) et un remarquable musée de la caricature qui organise de nombreuses expositions temporaires. Différents évènements culturels  dont le réputé Donaufestival et d’autres manifestations artistiques ont lieu à Krems-Stein tout au long de l’année.

Une cité plus que millénaire
La ville double de de Krems-Stein, l’une des plus anciennes villes d’Autriche, a fêté le millénaire de sa fondation en 1995. Le relief en terrasses régulières descendant vers le fleuve, le climat favorable et la situation au carrefour de la route commerciale du Danube avec les liaisons nord-sud en provenance du Waldviertel et du Weinviertel ont favorisé très tôt le peuplement de la région et ont largement contribué à son développement en tant que point central centre de cette région du Danube.
Les découvertes du paléolithique (Hundssteig, Wachtberg, 30 000-25 000 av. J.-C.), du néolithique (cultures céramiques), mais aussi le rôle particulier de la région dans la culture d’Aunjetitz du début de l’âge du bronze (1800-1500 av. J.-C.) ainsi que les traces de la culture des champs d’urnes de la fin de l’âge du bronze et de la culture de Hallstatt (800-400 av. J.-C.) témoignent d’une présence humaine qui remonte loin dans le temps. Des populations nomades, probablement d’origine celtes, s’y installent à l’époque de La Tène. À la période romaine, la région fait partie de la zone d’influence des Marcomans, une tribut germanique occidentale installée au nord du Danube qui entrera souvent en conflit avec Rome avant d’être chassée par les Huns à la fin du IVe siècle après avoir été christianisée. D’après la description de la vie de saint-Séverin, le centre des Rugiens germaniques se trouvait probablement dans la région de Krems-Stein dans la deuxième moitié du Ve siècle. Le cimetière d’Unter-Rohrendorf il atteste de la présence des Lombards (VIe siècle).
Le nom de Krems est mentionné pour la première fois dans un document de l’empereur Otto III (980-1002) du 9 août 995 comme une place fortifiée à l’est, appelée « Chremisa ». L’agglomération se trouve alors à la frontière orientale de la petite marche d’Ostarrîchi, à proximité immédiate de la Moravie. Elle s’tend rapidement au-delà de la forteresse et se développe au XIe siècle pour former une agglomération de marché autour du « Hoher Markt ». Krems devient en 1014, suite à une donation royale une paroisse.
Quant à Stein, elle est mentionnée plus tard, à partir de la seconde moitié du XIe siècle (1072). Son centre est l’église saint-Michel, qui appartenait à la paroisse de Krems. Elle est à cette époque d’abord un lieu de péage, de chargement et de déchargement des bateaux pour le transport du sel, du vin et des céréales. La présence de bateliers engendre la naissance d’un marché puis au XIIe siècle puis d’une colonie urbaine (1144).
La situation sur le Danube des deux cités leur permet de jouer un rôle complémentaire : Stein se trouve directement au bord du fleuve et devient un lieu de douane et d’accostage pour les bateaux, mais n’a en fait que peu de place pour de grands espaces de commerce, de foire et pour des activités de construction en raison de la proximités des collines. Krems, en revanche, séparé du fleuve par de petits affluents de la rive gauche (comme la Krems d’où le nom de la ville) et des plaines alluviales, offre suffisamment de surface pour la construction d’habitations et l’organisation de foire sous la protection d’une puissante forteresse.
Krems devient dans les années 1150 le principal centre commercial de la région. Entre 1130 et 1190, la première monnaie de la dynastie des Babenberg, le « Pfennig de Krems », est frappée dans la tour de la forteresse au-dessus du « Hohen Markt » (haut marché). La ville est mentionnée avant Vienne, qui ne dépassera Krems en taille qu’ultérieurement, sur la carte du monde du savant, géographe et voyageur arabe géographe arabe, Al-Idrîsî (1100-vers 1165). Sa croissance rapide a probablement rendu nécessaire, dès la première moitié du XIIe siècle, le transfert de la paroisse de l’église saint-Étienne du Frauenberg (aujourd’hui l’église des Piaristes) au pied de la colline, où la nouvelle église saint-Guy devient l’église paroissiale. À la fin de ce même siècle un mur d’enceinte entoure la ville. Un premier juge de la cité est attesté en 1196. La ville s’agrandie à plusieurs reprises et s’étend à la fin du Moyen Âge de la Steiner Tor (Porte de Stein) à l’ouest jusqu’à la Krems, à l’est. Le couvent des dominicains, fondé en 1236, se trouve en dehors de l’enceinte.
Stein se développe à partir de la haute terrasse en direction de l’église saint-Nicolas, élevée au rang d’église paroissiale en 1283. À la fin du Moyen Âge, les surfaces situées entre la Landstrasse et les rives du Danube sont également construites et la ville s’étend dans le secteur du couvent des Minorites fondé en 1223/1224 (la consécration de l’église aura lieu en 1264) ainsi qu’entre la vallée du Reisperbach et la Linzertor (Porte de Linz).
Les deux villes font partie de la souveraineté du Land depuis le début du XIIe siècle et se complètent mutuellement en tant que lieux de commerce à terre et au bord du Danube. Leurs liens étroits engendrent une unité de construction. Chacune des deux villes dispose d’un titre de commune bourgeoise avec sa propre souveraineté en matière de défense et de finances. Par contre elles possèdent un droit de cité commun (1305), un même juge municipal et, à partie de 1416 un seul maire. En 1463, l’empereur du Saint Empire Romain germanique Frédéric III de Habsbourg (1415-1493) accorde aux deux villes un blason commun, l’aigle impérial double d’or sur fond noir. Outre Krems-Stein, seules Wiener Neustadt et Vienne ont alors le privilège de pouvoir arborer sur leurs armoiries l’aigle bicéphale. L’union des deux villes durera jusqu’en 1849. De cette date à 1939,  année où les deux villes décident de se réunifier à nouveau, les deux cités ont une gestion séparée.
La prospérité économique de la fin du Moyen Âge repose sur la viticulture, le commerce et le transport du vin, du sel et du fer. La navigation sur le fleuve est un facteur économique essentiel pour Stein. En 1463, la ville obtint du même empereur Frédéric III le privilège d’établir un pont fixe, le deuxième pont le plus ancien après celui de Vienne sur le Danube autrichien. La richesse et la confiance en soi de la bourgeoisie locale sont attestées par le « Gozzoburg » construit vers 1265 par le puissant juge de la ville Gozzo von Krems (?-vers 1291), une maison de ville aux allures de château fort avec loggia. L’aspect des deux cités est marqué par les nombreuses maisons bourgeoises des XVe et XVIe siècles, richement décorées d’encorbellements, de sgrafites et de peintures tout en possédant des cours à arcades à l’intérieur. Une caractéristique des deux villes est l’existence, depuis le haut Moyen Âge, de « cours de vendanges » des monastères et des évêchés, qui servaient à stocker le vin et à gérer leurs biens , comme les cours de Passau (« Passauer Höfe »), la cour de Kremsmünster (« Kremsmünstererhof ») ou la cour de Göttweig (« Göttweigerhof »). La chapelle de la cour de Göttweig est ornée de fresques datant du début du XIVe siècle. Krems est, au début du siècle suivant, un centre de l’École du Danube grâce à la présence du peintre bavarois originaire d’Augsburg, Jörg Breu dit l’Ancien (1475-1537), auteur du retable de l’abbaye de Melk (1502).
Krems devient majoritairement protestante pendant la seconde moitié du XVIe siècle. La résistance de ses citoyens à la contre-réforme, entraine la perte de tous les privilèges en 1593. Ce n’est qu’en 1615 que l’empereur Matthias (1557-1619) annule cette décision et rétablit l’indépendance de la ville. Les jésuites, installés en 1616, jouent évidemment un grand rôle dans la reconquête catholique. Ils dirigent le collège et deviennent célèbres pour leurs représentations théâtrales. Outre ce collège jésuite, le couvent des capucins d’Und (1614) et la nouvelle église paroissiale de Krems, de style baroque précoce, sont édifiées  à cette époque, avec l’intervention d’artistes italiens renommés.
Le XVIIe siècle est marqué par un déclin économique dû au déplacement des routes commerciales internationales et à la diminution de l’importance du commerce sur le Danube. La ville de Krems est en partie détruite lorsque les Suédois l’assiègent  (1645). Après l’avoir prise, ils en font leur principale place forte, la perdent puis la reprennent un an plus tard. Ce n’est qu’après 1700 que Krems connaitra un nouveau développement. Il s’accompagne d’une baroquisation de son architecture sous l’impulsion des grands monastères des environs (Melk, Göttweig, Dürnstein). L’un des peintres baroques les plus importants, Martin Johann Schmidt, dit Schmidt de Krems (1718-1801), tiendra un atelier de peinture à Stein jusqu’à sa mort en 1801.

Maison du peintre Kremser Schmidt à Stein

Les structures ecclésiastiques de la ville vont évoluer dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. L’église Frauenberg, appartenant à l’ordre des jésuites depuis 1616, ordre qui sera dissous en 1773 sur ordre de l’empereur Joseph II, est reprise en main par les piaristes en 1776. Le couvent des dominicains est fermé en 1783, les couvents des frères mineurs et des capucins en 1796.
La plus grande modification de la physionomie de la ville depuis les transformations du Moyen-Âge, aura lieu au XIXe siècle, suite à la démolition des remparts et des portes de la ville. Seule la Steinertor, devenue l’emblème de la ville va subsister ainsi que des vestiges des remparts. Parmi les fabriques créées dans le cadre de l’industrialisation, celles de Rehberg (cuir), de fabrication de nattes et de tapis en fibres de coco et la première fabrique de meules en quartz d’Autriche jouent un rôle important. Les facteurs d’orgues Zachistal, Capek et Hradetzky ainsi que les fondeurs de cloches de Krems (Matthias Prininger, Ferdinand Vötterlechner et Johann Gottlieb Jenichen) jouissent également d’une grande renommée. Le dernier tiers du siècle voit le raccordement de la ville au réseau ferroviaire et à Vienne. En 1909, la ligne le long du Danube (chemin de fer de la Wachau). est inaugurée.
Malgré le bombardement intense du 2 avril 1945, on parvient à sauver une grande partie du patrimoine architectural dans son état d’origine et à y joindre de nouveaux éléments architecturaux. Cette revitalisation réussie et reconnue au niveau international permet à Krems-Stein d’être lauréate du prix Europa Nostra en 1975, 1979 et 2009.
La ville est considérée aujourd’hui comme l’un des centres culturels les plus dynamiques de Basse-Autriche grâce à son « Kunstmeile » (Stein), sa Kunsthalle, son musée de la caricature, son artothèque, sa galerie régionale de Basse-Autriche, ses ateliers d’artistes, son festival du Danube et ses nombreuses autres manifestations qui ont instauré un dialogue permanent entre l’art contemporain et le patrimoine architectural. Le Musée de Krems-Stein, logé dans l’ancienne église des dominicains, permet de découvrir les trésors artistiques de la ville ainsi que les traditions et l’histoire de la viticulture, traditions sans laquelle Krems-Stein ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui, une petite cité séduisante et colorée, classée avec la région de la Wachau au patrimoine mondial de l’Unesco.
Krems-Stein possède également son université (privée) et son campus, ouvert en 2005, dont une partie est hébergée dans l’ancienne manufacture de tabac restaurée.
Idéalement situé à l’entrée de la Wachau, bien dotée en infrastructures hôtelières, sportives et culturelles, universitaires, desservie rapidement par le train depuis Vienne (environ une heure), un réseau de bus et les compagnies de navigation sur le Danube, cette cité de caractère est un lieu de villégiature très agréable à partir de laquelle on peut rayonner vers l’amont comme vers l’aval. Le port de plaisance de Krems est parfaitement équipé pour les plaisanciers.
De Krems partent en saison plusieurs compagnies de bateaux pour des croisières à travers la Wachau (voir croisières fluviales ci-dessous).

Eric Baude, © Danube-culture, droits réservés, janvier 2023

Sources :
https://www.gedaechtnisdeslandes.at

Collectivité locale de Krems/Stein et office de tourisme
www.krems.at (site en anglais et allemand)
www.krems.info

Port de plaisance de Krems
www.motoryachtclubwachau

Hébergement/restauration
Nombreuses possibilités d’hébergement et de restauration de toutes catégories dans la ville et à proximité.

Hotel Steigenberger and Spa
www.krems.steingenberger.at
Grand confort

Arte Hotel
www.arte-hotel.at
Design
contemporain, en retrait du Danube mais proche de l’université et de son campus

Culture
Kunsthalle Krems (Espace d’art moderne et contemporain)
www.kunshalle.at

Forum Frohner
www.forum-frohner.at

Musée de la caricature
www.karikaturmuseum.at
Expositions temporaires intéressantes de caricaturistes d’autrefois et contemporains du monde entier

Artothèque de Basse-Autriche
www.artothek.at

Museumkrems
www.weinstadtmuseum.at
Musée municipal dédié au vin et à ses traditions installé dans l’ancien couvent des dominicains

Nature
Promenades au bord du Danube, nombreux sentiers de randonnées dans les vignes et sur les hauteurs. Ne manquez pas d’aller vous promener dans le superbe jardin d’agrément Kittenberger (www.kittenberger.at)qui met en scène de nombreuses thématiques (50 000m2) et où vous pourrez à la belle saison et si vous le souhaitez) vous baigner dans un  des quatre bassins/piscines naturels. À proximité de Krems, sur la commune de Schiltern, le jardin et conservatoire de semences biologiques de l’Arche de Noë (arche-noah.at) mérite largement une visite.
Piste cyclable Eurovélo 6 (locations de bicyclettes)

Patisserie-Konditorei
Cafe-Konditorei Reimitz
www.raimitz.at
Salon de thé à la décoration un peu kitsch à proximité de la gare de Krems. Strudel aux pommes, au pavot, au fromage blanc et autres spécialités d’anthologie dont les chocolats à la liqueur d’abricot.

Mautern (km 2004, rive droite) la romaine
Mautern fait face à Krems/Stein sur la rive droite et est relié à la rive gauche par un pont métallique. Les romains s’établirent à Mautern dès le premier siècle après Jésus-Christ et nombreux sont les témoignages architecturaux de leur présence. Les dépendances baroques du château abritent un petit musée romain. Le petit musée des « coiffes dorées » et des costumes traditionnels de la Wachau au centre de Mautern est à ne pas manquer. On trouve encore à Mautern l’un des meilleurs restaurants de toute l’Autriche.

Karl Vikas (1875-1934), Vue sur Mautern depuis Krems, 1909

Le pont en bois du XVsiècle (1463, le deuxième plus ancien pont sur le Danube en Autriche après celui de Vienne) qui reliait autrefois les deux rives à cette hauteur a été détruit par les troupes napoléoniennes et remplacé par un pont métallique.

Collectivité locale de Mautern
 www.mautern.at

Hébergement/restauration
Chambres d’hôte Ad Vineas Nikolaihof
www.advineas.at,
Proche du Danube, une maison de vigneron où la cuisine est savoureuse, les chambres agréables. Piscine naturelle. Les vins, une des références en Wachau, sont biologiques et réputés. Superbes caves construites en partie avec des éléments de murs romains.
Chambres d’hôte Severinhof Schwaighofer
www.severinhof.at

Restaurant d’exception :
www.landhaus-bacher.at

Eric Baude pour Danube-culture, © droits réservés, mis à jour en avril 2023

Napoléon et l’abbaye bénédictine de Göttweig, campagne d’Autriche de 1809

L’abbaye bénédictine de Göttweig depuis les rives du Danube, photo © Danube-culture, droits réservés

   Il n’est pas sûr que Napoléon, lors de sa deuxième campagne d’Autriche ait passé la nuit du 7 au 8 septembre 1809 à l’abbaye bénédictine de Göttweig1 que son armée avait transformée momentanément, tout comme l’abbaye de Melk, en une caserne et un hôpital de campagne pour y soigner ses malades et blessés. De par son emplacement en hauteur dominant à la fois la vallée du Danube et la plaine de Tulln, elle lui parût aussi un emplacement idéal pour y faire installer des canons…
S’il ne dormit vraisemblablement pas ni dans le lit ni dans la chambre qu’on lui avait préparé, il s’arrêta le 8 septembre à l’abbaye pour réconforter les blessés et déjeuner avant de traverser le Danube à Mautern et se rendre au camp de Krems ainsi que le maréchal Marmont (1774-1852), duc de Raguse, le raconte dans ses mémoires pour y inspecter ses troupes :
« Schoenbrunn, le 6 septembre 1809
Je vous préviens, monsieur le Maréchal, que l’Empereur partira d’ici le 8 à quatre heures du matin et se rendra par la rive droite du Danube, à l’abbaye de Gottweig, où sa Majesté déjeunera. Sa Majesté passera ensuite le Danube sur le pont de Mautern, et se rendra au camp de Krems, où elle verra toutes les troupes qui sont sous ses ordres, infanterie, cavalerie, artillerie, tant la cavalerie légère que la grosse cavalerie… »

L’abbaye bénédictine de Göttweig aux environs de 1800, gravure de L Janscha (1749-1812)

   Napoléon est accueilli par l’Abbé prieur Leonhard Grindberger (supérieur de l’abbaye de 1803 à 1812). Celui-ci aurait ordonné qu’on utilise à cette occasion son propre service en porcelaine, service exposé désormais dans la chambre initialement destinée à l’empereur. L’Abbé interrogea Napoléon quant à l’éminence d’un accord de paix entre l’Autriche et la France, question à laquelle Napoléon répondit : « Je l’espère fort ! »
Lorsque les armées françaises investirent l’abbaye bénédictine de Göttweig, celle-ci traversait depuis plusieurs années une période difficile et il n’est pas étonnant dans ces circonstances que les moines aient demandé à Napoléon de soulager leurs contraintes, ce que celui-ci, selon la tradition, prit en considération. On raconte qu’au moment où Napoléon quitta Göttweig, il gratifia le personnel de cuisine d’un pourboire royal !
Le prieur Leonard Grindberger écrivit quelques temps plus tard que la visite l’empereur dans cette période difficile fut plus un réconfort qu’une charge.
Le lendemain de son inspection à Krems où il a passé la nuit, Napoléon écrit au prince Cambacérès avant de rentrer à Schönbrunn :
Krems, 9 septembre 1809
Au prince Cambacérès, archichancelier de l’empire, à Paris

Mon Cousin, j’ai passé hier, ici, la revue du corps du duc de Raguse. Je vais partir dans une heure pour retourner à Vienne. Les négociations continuent. On a répandu à Paris le bruit que j’étais mal; je ne sais pourquoi. Je ne me suis jamais mieux porté.
Napoléon

L’abbaye de Göttweig sur la rive droite du Danube qu’elle domine, photo © Danube-culture, droits réservés

   La paix entre l’Autriche et la France que l’Abbé et les moines de l’abbaye espéraient tant, fut conclue le 14 octobre 1809 (Traité de Schönbrunn). Mais son prix était exorbitant pour la monarchie autrichienne vaincue et toutes les réserves d’or et d’argent de ce monastère et d’autres abbayes de l’Empire autrichien y furent englouties.
L’abbaye bénédictine de Göttweig sur la rive droite, à l’entrée aval de la Wachau, fondée en 1083 par l’évêque Altmann de Passau, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Eric Baude, © Danube-culture, janvier 2021
Notes :
1 Divers documents parmi lesquels le journal de Napoléon et les mémoires du Maréchal Marmont, duc de Raguse, infirment l’hypothèse que l’empereur aurait dormi à Göttweig. Par contre Napoléon a logé en 1805 et 1809 à l’abbaye bénédictine de Melk.  

Sources :
 Correspondance inédite de Napoléon Premier conservée aux Archives de la Guerre, publiée par Ernest Picard et Louis Tuetey, Tomme III. — 1800-1810, Henri-Charles Lavauzelle, Éditeur militaire, Paris, 1913
Mémoires du Maréchal Marmont, duc de Raguse de 1792 à 1841, imprimés sur le manuscrit original de l’auteur avec le portrait du duc de Reichstadt : celui du duc de Raguse et quatre fac-similés de Charles X, du duc dd’Angoulême, de l’Empereur Nicolas, et du duc de Raguse, tome neuvième, Paris, Perrotin, libraire-éditeur, 41 rue Fontaine-Molière. L’éditeur se réserve tous droits de traduction et de, reproduction, 1857
UHRMANN, Erwin, UHRMANN, Johann, 111 Orte in der Wachau die man gesehen haben muss, Emons Verlag, Dortmund, 2019
Göttweig fronton et devise

 » À la mère du Dleu tout puissant ce bâtiment ressuscité des flammes…, photo © Danube-culture, droits réservés

MAGNAE
DEI MATRI
AEDIFICII HUIUS
IN AMPLIOREM DIGNIOREMQUE FORMAM
AB INCENDIO RESURGENTIS
UNICAE POST DEUM AUCTORI
SE SUOS ET QUIC QUID HIC CONDITUM VIDES
PUBLICAE GRATITUDINIS ERGO
SUPPLEX COMMENDAT ATQUE TUENDUM TRADIT
GODEFRIDUS ABB GOTWI
ANNO MDCCXXX

La « Steiner Tor » de Krems (Basse-Autriche) et la catastrophe naturelle du 12 janvier 1573

   La Porte de Stein (Steiner Tor), est la seule porte préservée sur les quatre accès à la vieille ville qui entouraient et protégeaient Krems autrefois. La zone autour de cette porte était également sous la menace des crues du Danube. La démolition des remparts qui constituaient une sérieuse protection contre les envahisseurs mais aussi contre les inondations meurtrières n’a été possible que grâce aux travaux de régulation de la deuxième moitié du XIXe siècle et à l’édification d’un barrage au sud de la vieille ville, édification réalisée dans le cadre de la construction du chemin de fer de la Wachau, au début du XXe siècle et inaugurée en 1909 (Krems-Emmerdorf).

La Porte de Stein (Steinertor), photo droits réservés

   La tour principale, construite en 1480, puis « baroquisée » en 1754 porte sur sa façade extérieure plusieurs inscriptions. L’une d’elles, datant de l’époque de la construction, est dédiée à la mémoire de l’empereur du Saint Empire Romain Germanique Frédéric III (Frédéric V de Habsbourg, 1415-1493) avec son célèbre monogramme A.E.I.O.U., monogramme qu’il aimait à faire graver sur ses objets et édifices et qui sera repris par ses successeurs. La signification de ce monogramme (Frédéric III en aurait donné le sens avant de mourrir à Linz) pourrait être en latin «Austriae est imperare orbi universo» ou en français «Il appartient à l’Autriche de gouverner le monde».

Au dessus, l’inscription en allemand mentionne que « Le 6 août 1914, le quatre-vingt quatrième régiment d’Infanterie impérial et royal, après dix-neuf années de stationnement dans la ville, est parti à la Grande Guerre en franchissant cette porte. » Sous la devise « Conspicite fidelatis premia » (Voyez la récompense à la fidélité !) ), les trois armoiries de Frédéric III1, Marie-Thérèse d’Autriche2 et Ladislas Postumus, photo Danube-culture, © droits réservés. 

   Trois armoiries, datant de 1756 ornent également la façade de la porte de Stein sous la devise « CONSPICITE FIDELITATIS PREMIA » (« Voyez la récompense à la fidélité ! ») ; à gauche celles de Frédéric III, attribuées à Krems en 1463 (seules Vienne et Wiener-Neustadt avaient le privilège de pouvoir également les revendiquer) avec un aigle bicéphale couronné sur fond noir, au milieu celles de l’impératrice Marie Therese d’Autriche (1717-1780) et sur la droite les armoiries du duc d’Autriche, roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie, Ladislas Postumus (1440-1457). Au pied des murs des façades extérieures et intérieures ont été apposées en 1995 par l’artiste né à Krems, Leo Zogmeyer, deux plaque en bronze rappelant la persécution des citoyens juifs de Krems à la fin des années trente. Le Danube pris par les glaces
   Sur la façade arrière de la porte de Stein se trouve une petite stèle en pierre écrite en caractères gothiques qui se remarque à peine. Elle commémore pourtant une catastrophe naturelle ayant eu lieu le 12 janvier 1573 sur le Danube à la hauteur de Krems et en Wachau au début d’un petit âge glaciaire qui perdura jusqu’au XIXe siècle et dont l’activité de certains volcans, entraînant une diminution de l’ensoleillement, aurait été à l’origine. Ce refroidissement fut non seulement la cause de mauvaises récoltes, de famine mais provoqua également en partie les bouleversements sociaux que l’on sait.

La stèle en caractères gothique commémorant la catastrophe de 1573, photo Danube-culture, photo © droits réservés

   Cette année là, pendant l’hiver le fleuve gela entièrement. D’énormes blocs de glace s’agglutinèrent formant comme un mur de béton et empêchèrent l’eau de s’écouler. Les flots montèrent rapidement et passèrent par dessus les rives, inondant rues et les maisons, obligeant les habitants affolés à se réfugier dans les étages supérieurs et jusque sur les toits. La crue du siècle ne reflua qu’au bout seulement de deux longues semaines. Le Danube pris par les glaces n’était en soi pas un spectacle exceptionnel autrefois. À la hauteur de la commune haute-autrichienne d’Aggsbach Markt, en amont de Krems, les blocs de glace se seraient empilés le jour de Noël 1879 jusqu’à la hauteur d’un clocher et ne se seraient écroulés par la suite dans un vacarme épouvantable qu’après une nouvelle énorme accumulation de glace. Il est arrivé également que des blocs de glace ne fondent qu’au bout de quatre mois avec le dégel ! Ces situations dangereuses de grand froid donnaient pourtant parfois l’envie à certains habitants audacieux d’escalader  les blocs de glace…

    Il n’y avait pas seulement que sur cette partie du Haut-Danube que le fleuve gelait abondamment autrefois. Sur le Bas-Danube, alors dans l’Empire turc, le grand voyageur ottoman Evliyâ Celebi (1611-1682), auteur parmi d’autres écrits du « Livre des voyages » (Seyahatnâme)3 est également le témoin d’une telle période qui, si l’on se réfère aux réactions des habitants, n’était pas en soi un évènement exceptionnel.  » Faruk Bilici, dans son article Le Danube, les Ottomans et le Seyahatnâme d’Evliyâ Çelebi4 écrit que ce dernier, « très étonné et curieux, prend un grand plaisir à raconter cet épisode qui se déroula probablement dans l’hiver 16515. En effet selon l’auteur, l’hiver avancé, les glaces viennent de l’Allemagne « bî‑amân » (Allemagne hostile), dépassent les murailles de la forteresse haute de « 80 zira » (1 zira = 0; 75 m)  et causent des dégâts dans les maisons et le choc des glaces rappelle des tirs de canons. Evliyâ se plaint des mauvais aménagements des berges, alors que des milliers de buffles tirant des luges et venant de Valachie et de Moldavie peuvent transporter du bois, des mâts, des vivres et des boissons.

   Par ailleurs, il observe que lors du gel du Danube, des milliers de jeunes de Silistra dressent des tentes sur la glace avec leurs bien-aimés et font des acrobaties en compagnie de la musique. Ces jeunes glissent sur la glace, les uns en chaussures, d’autres en sabots, d’autres encore avec des luges et d’autres enfin marchant à toute vitesse comme l’éclair (berk-i hâtif) d’une ville à une autre, en s’appuyant sur leurs bâtons. Et si la période de gel tombe au moment des fêtes, les habitants de la ville dressent d’immenses portiques dans lesquelles les jeunes amoureux se balancent. Le voyageur croit savoir que la glace du Danube a une épaisseur de six à sept hampes (1 hampe = 22-24 centimètres) et que, lors des hivers rigoureux, elle peut aller jusqu’à dix hampes et il fut témoin du gel du Danube durant six mois au cours desquels les transports avaient été arrêtés. La glace est aussi dangereuse, puisque les luges peuvent « également couler et de nombreuses personnes se noient ».

En revanche, grâce à ce gel, les pêcheurs prennent de cinq à six cents ocques parmi les espèces de poissons qui peuplent le fleuve, la « morue » (morina) et l’esturgeon. Pour le voyageur, de nombreux gâzi (combattants ottomans) profitent également de ces gels pour aller enlever des jeunes filles et garçons valaques et moldaves pour les faire convertir à l’islam.

Evliyâ Çelebi décrit le type d’acrobaties que les jeunes font sur la glace : certains font des roulades puis se redressent sur leurs jambes comme de rien n’était ; d’autres se baissent pour ramasser une pièce, sans s’arrêter ; d’autres, tout en glissant « tels des derviches-tourneurs dansants » (mevlevî gibi eyle sem’ eder) et en pleine vitesse lèvent une jambe ; d’autres encore, un enfant sur le dos, sautent sur un homme couché sans broncher ; d’autres encore jouent un instrument de musique, tirent à la carabine ou fument tout en patinant et en bavardant par petits groupes de deux ou trois ; d’autres encore répandent de la terre sur la glace, puis font des méchouis de bœufs ou de moutons ; d’autres enfin fabriquent des skis avec des ossements de bœuf et font ainsi plusieurs étapes en une journée sur la glace. »

  Eric Baude, mai 2020 © Danube-culture, droits réservés

Notes :
1 « De l’Empire, sur le tout : d’Autriche« 

2 « écartelé, en 1 de gueules au château d’or, en 2 fascé de gueules et d’argent, en 3 parti d’or aux quatre pals et d’écartelé en sautoir d’or aux quatre pals et d’argent à l’aigle éployé de sable, en 4 parti de gueules à la fasce d’argent et de bandé d’or et d’azur en six pièces à la bordure de gueules ; sur le tout de gueules au lion d’argent à la queue fourchée passée en sautoir, couronné, armé et lampassé d’or »
3 E. Celebi aurait fait un rêve le jour de l’anniversaire de ses vingt ans au cours duquel le prophète Mahomet lui était apparu et lui avait assigné pour mission de voyager dans cette vie.
4 Faruk Bilici, « Le Gel du Danube » in Le Danube, les Ottomans et le Seyahatnâme d’Evliyâ Çelebi », Cahiers balkaniques [En ligne], 41 | 2013, mis en ligne le 19 mai 2013, consulté le 09 juin 2020. URL : http://journals.openedition.org/ceb/3933 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ceb.3933
5 Seyahatnâme, vol. 3, p. 318, fol°118b et suivants

Sources :
SUSINI, Eugène, Autriche, Arthaud, Paris, 1960
UHRMANN, Johanna et Erwinn, 111 Orte in der Wachau, die man gesehen haben muss, Emmons, Dortmund, 2019
BILICI, Faruk, « Le Danube, les Ottomans et le Seyahatnâme d’Evliyâ Çelebi », Cahiers balkaniques, 41 | -1, pp. 71-87
www.gedaechtnisdeslandes.at
www.judeninkrems.at

Eric Baude, mai 2020 © Danube-culture, droits réservés

Martin Johann Schmidt dit « Kremserschmidt » (1718-1801), peintre danubien du Baroque autrichien

Le peintre est né dans le petit village de Grafenwörth (rive gauche du Danube) près de Krems, en Basse-Autriche. Il se forme initialement auprès de son père, Johannes, artiste sculpteur originaire de Hesse (Allemagne) et établi en Autriche depuis 1710. Il poursuit ses études auprès de Gottlieb Starmayr de 1732 à 1737, avec lequel le jeune peintre réalise sa première fresque pour le plafond de la salle du conseil de la cité de Retz en Basse-Autriche (1741) et complète sa formation par l’étude assidue de l’art de la gravure. On suppose aussi qu’il fit un court voyage à Venise avant 1745, comme semblent le confirmer son style et en particulier l’importance qu’il accorde à la couleur.

La maison du peintre à Krems-Stein (Basse-Autriche), photo Danube-culture, droits réservés

Photo Danube-culture, droits réservés

Les figures, peu nombreuses et de très grande taille, de ses débuts (saint-André embrassant sa croix, 1745, château de Goldegg, Tyrol) font place à des scènes plus dramatiques et plus mouvementées (Saint-Nicolas, patron des bateliers, 1750, église saint-Nicolas de Stein/Danube, Basse-Autriche) ou plus gracieuses (La Sainte Famille, 1752, église de Moritzreith, Basse-Autriche).

Saint Nicolas

Saint-Nicolas (détail), église saint-Nicolas de Stein/Danube, 1750

La Sainte Famille, église de Moritzreith (Basse-Autriche), 1752

En 1756, Martin Johann Schmidt trouve la voie des grandes compositions avec son tableau de l’Ascension (Krems, église des Piaristes) et peint un cycle de 4 fresques largement brossées de la Vie de Marie dans la chapelle de l’abbaye augustinienne de Herzogenburg (Basse-Autriche). Cette même année, il obtient ses Droits de bourgeoisie dans les villes attenantes de Krems et Stein et où il participera activement à la vie publique.

Kremser Schmidt, autoportrait, 1760, Museum de la ville de Krems, Basse-Autriche

Il séjourne sans doute à Vienne vers 1764-65, devient membre de l’Académie impériale d’Autriche en 1768 sur présentation de deux oeuvres, l’Arbitrage de Midas entre Apollon et Marsyas et Vénus dans la forge de Vulcain (Akademie der bildete Künste, Vienne).

Vénus dans la forge de Vulcain (Akademie der bildete Künste, Vienne)

Son souhait de s’assimiler au goût cultivé de l’époque l’ont porté vers des sujets mythologiques, où il se montre malgré tout plus simple et plus prosaïque que dans ses tableaux illustrant des thématiques religieuses ainsi que vers la peinture de genre dans laquelle il exprime son sens de l’humour et ses dons d’observation (le Concert de chambre, Vienne, coll. particulière).

Le peintre Franz Anton Maulbertsch (1724-1796), 1775

En 1777, « Kremser Schmidt » travaille à Salzbourg pour l’abbaye Saint-Pierre où sont conservés ses esquisses et son portrait de l’abbé Beda Seauer. 

Il séjourne à plusieurs reprise à Vienne pour réaliser des portraits des Habsbourg. Vers 1780, il exécute la décoration de la chapelle du palais Rococo construit par l’architecte et scientifique jésuite Gabriel Gruber (1740-1805) à Ljubljana (Slovénie). Sa renommée s’étend désormais à travers toute l’Europe centrale, en particulier comme peintre de tableaux d’autel. Il voyage, suite à des commandes, et peint parfois des cycles entiers comme ceux de l’abbaye saint-Pierre de Salzbourg, de Spital am Pyrhn (Haute-Autriche), de l’église des Franciscains de Sankt-Pölten (Basse-Autriche), de l’église abbatiale d’Aschbach (Basse-Autriche) et de l’église paroissiale de Melk .

La fuite en Égypte, abbaye bénédictine de Seitenstetten, Basse-Autriche, 1767

 Son abondante production (environ un millier de toiles, une quarantaine de fresques et une trentaine de gravures) illustre l’étendue de son art et son goût de la diversité. La couleur est l’élément fondamental de son art : d’une chaude pénombre surgissent quelques rehauts intenses marquant les acteurs principaux, frappés par une lumière vive et éparse.

Kremser Schmidt, Musiciens, 1781, Wien, Musée du Belvédère

Kremser Schmidt exprime une tonalité très personnelle dans ses petits oeuvres sur cuivre (La fuite en Égypte, 1767, abbaye bénédictine de Seitenstetten, Basse-Autriche), où l’aspect anecdotique, l’intimité et l’agrément prennent le pas sur la situation dramatique.

Martin Johann  Schmidt dit « Kremser Schmidt » , autoportrait, 1790

Sources :
Dictionnaire de la peinture Larousse, Édition Larousse, Paris, 2003

© Danube-culture, octobre 2019, droits réservés

Ports de plaisance, emplacements d’amarrage, barrages-écluses et autres informations pour naviguer sur le Danube autrichien (II) : du Km 2058, 5 (Ybbs/Donau, rive gauche) à la frontière slovaque (Km 1880, 3, rive gauche)

Km 2058, 5
Rive droite
Emplacements d’amarrage de la commune d’Ybbs/Donau

Km 2058
Rive droite
Confluent de l’Ybbs avec le Danube

Km 2052, 5
Rive gauche
Emplacements d’amarrage (ponton de 20 m) du restaurant-hôtel « Donaurast »
Contact : tel. +43/7412/52438

Km 2050
Rive gauche
Port de plaisance de Marbach
Contact : Gerhard Engel, capitaine du port, restaurant « Zur schönen Wienerin » (« À la belle viennoise »), tel. +43/7413 70 77
www.marbach-freizeit.at
Ne pas manquer de visiter la basilique baroque de Maria-Taferl, haut lieu de pèlerinage autrichien.

Km 2049, 9 (à partir du)
Rive gauche
Pays de Marbach

1) Emplacements d’amarrage pour les visiteurs au km 2049, 8
2) L’hôtel restaurant « Wachauerhof » propose un emplacement d’amarrage au Km 2049
Contact : tel. +43/7413/70 35
3) Emplacements d’amarrage au Km 2048, 2 devant l’auberge « Haselberger »
Contact : tel. +43/7413/355
4) Emplacements d’amarrage pour les clients du chantier naval « Tober und Bierbaumer » au Km 2047, 8
5) Emplacement d’amarrage du bistro « Ötscherblick » au Km 2047, 4

Km 2049, 8
Rive droite
Krummnussbaum
Pas d’emplacement d’amarrage pour les visiteurs au ponton du petit port de Krummnussbaum.

Km 2046, 3
Rive droite
Le Club des sports nautiques et le Club de bateaux à moteur de Pöchlarn proposent des emplacements d’amarrage (eau + électricité) pour les visiteurs.
Mouillage : 3 m
Contact : M. Wallner, capitaine du port, tel. +43/676/607 28 29
www.mbc-rechen.at
Patrimoine architectural Renaissance dans la vieille ville de Pöchlarn
Le peintre Oskar Kokoschka (1886-1980) est né à Pöchlarn. Sa Maison natale a été aménagée en musée.

Km 2038
Barrage-écluse de Melk
Contact : tel. +43/504/321 66 60
Canal 22

Km 2037, 2
Rive gauche
Port de plaisance d’Emmersdorf (en face de l’abbaye de Melk)
Entrée délicate, attention au banc de sable souvent immergé à tribord. Serrer à bâbord dans le goulet d’entrée du port.
Les emplacements d’amarrage pour les visiteurs se trouvent sur les pontons nord (eau et électricité). Sanitaires communs.
Contact : Christian Leitner, responsable des pontons, tel. +43/650/485 45 67 ou +43/664/182 03 73
www.hafenemmersdorf.com

Km 2036, 1
Rive droite
Melk
La station de bateaux du Danube (DSS) autorise les bateaux de plaisance à moteur à s’amarrer aux pontons n°31 et 8.
Contact : tel. +43/7433/25 90 82
Il ne faut que dix minutes à pied depuis cet emplacement pour rejoindre la jolie ville de Melk et son extraordinaire abbaye bénédictine.
Office du tourisme

À partir de Melk commence la traversée de la Wachau (36 km), région de Basse-Autriche classée au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des paysages depuis 2000. Vignobles et vergers alternent avec de jolis villages et de nombreuses forteresses et châteaux dans un relief escarpé.
Le Danube coule plus vite dans sa traversée de la Wachau que dans d’autres régions. Dans cette portion de 60 km entre le barrage de Melk et celui d’Altenwörth le fleuve n’a pas été régulé.

Km 2035

Rive gauche
Amarrage autorisé au ponton de la commune d’Emmersdorf et au ponton n°38 de la Station de navigation sur le Danube (DSS)
Contact : tel. +43/7433/25 90 82

Km 2032, 2
Rive droite
Schönbühel
Emplacements d’amarrage de Schönbühel, face au camping et au restaurant «Stumpfer»
Il n’est pas certain que ce ponton soit toujours en service dans un proche avenir.
Contact : tel. +43/7433/25 90 82
Château de Schönbühel (monument privé, ne se visite pas)
Les visiteurs sont par contre les bienvenus au cloître (1 km).

Km 2026, 9
Rive droite
Aggsbach
Petit emplacement d’amarrage en aval de la localité
Ruines de la forteresse d’Aggstein (XIIème siècle)

Km 2026, 2
Rive gauche
Emplacements d’amarrage du chantier naval Meyer
Réparations et entretien des moteurs possibles, station-service
Contact : tel. +43/2712/247

Km 2024
Rive gauche
Willendorf

Km 2020
Rive droite
Mur du diable (« Teufelsmauer »)
Une légende raconte qu’à cet endroit le diable tenta d’édifier en une nuit un mur en travers du fleuve pour bloquer la navigation mais un coq anticipa le lever du jour et le diable ne put achever son ouvrage. Une girouette représentant un coq transpercé par une flèche décochée par le diable trône au sommet du clocher de l’église Saint Jean d’Oberarnsdorf.

Km 2019

Rive gauche
Spitz/Donau
Emplacements d’amarrage possible pour une courte halte au ponton n°15 de la station de navigation sur le Danube (DSS). Il est malgré tout préférable de rejoindre le port de plaisance de Spitz/Donau (Km 2018, 2).
Attention au bac en aval du ponton.
Contact : tel +43/7433/ 25 90 82

Km 2018, 2

Rive gauche
Port de plaisance de Spitz/Donau
Emplacements d’amarrage pour les visiteurs aux pontons du Club de sports nautiques de Spitz/Donau (pontons sur babord). Eau et électricité sur les pontons. Douches à la maison du club.
Mouillage au port : 2, 00 m (1, 50 m à l’arrière du port).
Contacts : WSC Spitz/Donau, Franz Hofbauer, tel. +43/2714 82 58
M. Schrey, capitaine du port, port. +43/664/321 47 05
Spitz/Donau est au coeur de la Wachau et possède un beau patrimoine architectural (église Saint Maurice du gothique tardif, maisons anciennes, château d’Erlahof avec un très intéressant Musée de la Navigation sur le Danube ouvert d’avril à octobre) et de nombreux restaurants et caveaux de vignerons. Excellents vins blancs parmi les meilleurs en Europe.

Km 2014, 5
Rive gauche
Emplacements d’amarrage du port de plaisance de Joching (eau et électricité), douche et wc à la maison du Club de sports nautiques de Weissenkirchen.
Attention : manoeuvres difficiles pour les bateaux supérieurs à 10 m de long.
Mouillage aux pontons : 1, 50 m
Attention au bac en aval
Contact : Club de sports nautiques : tel. +43/ 2715/728 28

Km 2009
Rive gauche
Dürnstein

Km 2008
Rive droite
Dürnstein
Amarrage possible pour une courte durée au ponton n°22 de la station de navigation sur le Danube (DSS). Il est toutefois préférable, en raison des passages de nombreux bateaux de croisière et d’excursion, de s’amarrer en face sur la rive droite au port de plaisance de Rossatzbach (Km 2008, 1) et de prendre le bac pour visiter Dürnstein.
Contact : DSS, tel. +43/7433/25 90 82
Ruines de la forteresse de Dürnstein où fut enfermé Richard Coeur-de-Lion par le duc Autrichien Léopold V de Babenberg au retour d’une croisade
Cloître baroque des Augustins et vieilles maisons.
Bonne « Konditorei » célèbre pour ses spécialités aux abricots de la vallée du Danube et au pavot.
Avec l’abbaye de Melk un haut-lieu culturel et touristique de la Wachau
Office du tourisme

Km 2008, 1
Rive droite
Emplacements d’amarrage (deux places) du port de plaisance de Rossatzbach.
Club de bateaux à moteur de St. Pölten-Rossatz
Ponton de 12 m à l’entrée du port, accessible pour les bateaux jusqu’à 8 m (eau et électricité)
Contacts : Karl Schubert, tel. +43/2742/36 26 49
Edwin Rubitzko, tel. +43/664/100 34 51

Km 2007, 4
Rive droite
Bras secondaire de « Herzoglacke »
Possibilité d’ancrer dans le bras secondaire, très bel environnement
Mouillage : 3 m

Km 2005, 2
Rive droite
Emplacements d’amarrage de l’auberge-caveau « Siedler » derrière la petite île « Hundsheimer »
En avalant passer d’abord l’île puis remonter le bras secondaire à contre courant vers le ponton.
Contact : Famile Siedler, tel. +43/2732/727 70

Km 2003, 9
Rive gauche
Ponton de ravitaillement en carburants (gazoil, super et essence) du club de bateaux à moteur de la Wachau
Ouvert entre 17h et 18h en semaine, de 10h à 12h et de 16h à 18h le weekend Paiement en argent liquide
Attention : le poste est fermé par temps de pluie.
Contact : tel. +43/2732/836 17

Km 2002, 3
Rive gauche
Commune de Krems, Und et Stein
Amarrage possible au ponton n° 25 de la société de navigation sur le Danube (DSS). Il est toutefois préférable de s’amarrer en aval dans le port de plaisance de Krems (Km 2001, 8).
Contact : tel. +43/7433/25 90 82

Km 2001, 8
Rive gauche
Port de plaisance de Krems
Emplacements d’amarrage du Club de bateaux à moteur de la Wachau et du Club de sports nautiques de Krems
Passerelle piétonnière à l’entrée du port (hauteur libre 4, 80 m)
Mouillage : 2, 50 m
Les pontons d’accueil du Club de bateaux à moteur de la Wachau sont à droite en entrant (eau et électricité, sanitaires, wifi). Sanitaires et cuisine dans la maison du club.
Station-service au Km 2003, 9 (rive gauche en amont du pont Krems-Mautern).
Contacts :
Club de bateaux à moteur de la Wachau, tel. +43/ 2732/836 17
Gerd Wilfert, capitaine du port, port. +43/650/810 35 60
Michaela Reischer, port. +43/676/441 74 64
Tel. du port : +43/ 2732/836 17
www.motoryachtclubwachau.at

Club de sports nautiques de Krems, Franz Kasparek, capitaine du port, port. +43/676/431 88 31
Wilhem Harrer, port. +43/680/209 76 80
Autrefois séparées, les trois communes ont été désormais réunies dans une seule collectivité.
Ancien carrefour commercial et vinicole la ville renferme un patrimoine architectural et culturel moyenâgeux, renaissance et baroque exceptionnel (anciens remparts, portes d’entrée, cloîtres, églises, fontaines, escaliers, places, bâtiments et villas historiques…). La ville ancienne, entourée de ses collines et ses vignobles, ressemble à un décor de théâtre. Elle est également classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Galeries d’art contemporain, musée de la caricature, maison de la culture régionale contribuent avec le port industriel et une économie dynamique au rayonnement de la cité.
Sur la rive droite, à quelques kilomètres du Danube se tient au sommet de sa colline l’abbaye baroque imposante de Göttweig.
Office de tourisme
L’entrée à la piscine voisine du port de Krems est gratuite pour les hôtes du Club de bateaux à moteur de la Wachau.
Le port se situe à env. 15 mn du centre-ville.

Port de plaisance de Krems

Port de plaisance de Krems

Km 2000, 3
Rive gauche
Port de l’administration et des autorités de gestion du Danube.
Emplacements d’amarrage au ponton de Via Donau, autorité de gestion de la navigation sur le Danube autrichien.

Km 1999, 3
Rive droite
Club de bateaux à voile de Krems
Emplacements d’amarrage pour des petits voiliers
Contact : Heinz Kluger, responsable, tel. +43/2732/860 63

Km 1985
Rive gauche
Confluent du Kamp avec le Danube

Km 1988
Rive droite
Marina et centre de loisir de Traismauer
Mouillage à l’entrée : 1 m
Mouillage dans le port : 3 m
Emplacements d’amarrage pour des bateaux jusqu’à 8 m (eau et électricité).
Prévenir par tél.
Contact : M. Rössler, port. +43/664/446 65 51
Le restaurant de poissons « Donaurestaurant Traismauer » et sa terrasse sont très fréquentés.

Km 1980, 3
Barrage-écluse d’Altenwörth
Canal 20
Contact : tel. +43/504/321 66 70

Km 1976, 6
Rive gauche
Altenwörth
Port de plaisance du Club de sports nautiques d’Altenwörth, dans l’ancien bras du Danube en aval du barrage-écluse
Emplacements d’amarrage du Club de sports nautiques d’Altenwörth
Mouillage aux pontons pour les visiteurs : 3 m
Eau et électricité sur les pontons, sanitaires dans la maison du club
Possibilité d’ancrage dans l’ancien bras avant la passe aux poissons (mouillage :  3 m)
Contacts : tel. +43/2279/26 17, port. +43/664/80 11 72 61 11
www.wsca.at

Km 1975
Rive droite
Ancienne centrale nucléaire de Zwentendorf. Suite à un référendum populaire et à une mobilisation des opposants autrichien au nucléaire, elle n’a jamais été mise en service.

Km 1972, 4
Rive droite
Port de plaisance de Kleinschönbichl
Emplacements d’amarrage du Club de bateaux de Zwentendorf
Mouillage : 1, 50 m
Eau et électricité aux pontons, sanitaires à la maison du club
Contact : Kurt Hackensöllner, Club de bateaux de Zwentendorf, tel. +43/2277/22 51

Km 1963, 7
Rive droite
Port de plaisance pour les visiteurs de la ville de Tulln
Emplacements d’amarrage au ponton réservé pour les visiteurs (7h-21h). Pas d’eau ni électricité au ponton
Mouillage : 2 m
Le port est à deux minutes du centre-ville de cette jolie, culturelle et dynamique cité de la plaine du même nom. Tulln est en particulier connu pour ses jardins et son environnement agréable. Cette ville est également réputée pour ses nombreuses foires-expositions.
Cloître des Minorites, monument aux Nibelungen, musée romain, scène de spectacle sur l’eau, musée et parcours Egon Schiele (né à la gare de Tulln), bateau du peintre autrichien Friedrich Hundertwasser (au port).
Office du tourisme

Km 1962, 5
Rive droite
Port de plaisance de la Foire-Exposition de Tulln
Emplacements d’amarrage pour les visiteurs sur le ponton en face de la station service. Eau, électricité, wc et douches.
Mouillage : 2, 50 m
Contacts : Bernhard Hörmann, capitaine du port ou David Karner tel. +43/2272/626 56 ou +43/2272/652 52
www.hafen-tulln.at
Service d’entretien et de réparation pour les bateaux, contact : port. +43/664/200 85 85

P1310283

Port de plaisance de la Foire-Exposition de Tulln, rive droite km 1962, 5  (photo droits réservés)

Km 1959
Rive gauche
Le restaurant gastronomique réputé « Floh » offre un nouvel emplacement d’amarrage pour ses hôtes.
Contact : restaurant « Floh », tel. +43/2272/628 09

Km 1955, 6
Rive droite
Port de plaisance de Muckendorf
Emplacements d’amarrage au fonds du port au ponton qui se trouvent à proximité de la grue. Eau et électricité, sanitaires sur le port.
Mouillage : 2, 5 m
Contact : Herbert Hölzl, responsable du port, port. +43/699/12 34 56 80
www.ycm.at

Km 1951, 6
Rive gauche
Ponton-station service (gazoil et essence) de Greifenstein/Wördern
Ouvert à partir de 9h du matin
Contact : +43/2242/325 24

Km 1951, 4
Port de plaisance de Greifenstein/Wördern
Emplacement d’amarrage confortable au fonds du port sur les pontons du club de bateaux à moteur « Danube »
Mouillage : 2, 5 m
Contact : Chrsitian Riess, tel. +43/2242/32524
www.yachtclub-donau.at
Vue superbe sur le fleuve et la plaine de Tulln depuis la forteresse de Greiffenstein. Possibilités de baignade dans l’ancien bras de Greifenstein.

Km 1949, 2
Barrage-écluse de Greifenstein
Canal 22
Contact : +43/504/321 66 80

Km 1946, 7
Rive droite
Ancien bras de Greifenstein

Km 1943
Rive gauche
Port de Korneuburg, Club de bateaux à moteur « Vindebona » (actuellement fermé au printemps 2016 pour travaux d’aménagement)
Il est nécessaire de prévenir en amont pour obtenir une autorisation de s’amarrer aux pontons du club.
Contact : Manfred Hasicka, responsable du port, port. +43/650/851 99 64 ou Panayotti Psichos, responsable des pontons, port. +43/664/502 94 44
www.mc-vindebona.at

Km 1942, 5
Rive gauche
Port de plaisance de Korneuburg
Emplacements d’amarrage (jusqu’à 10 m) aux pontons du Club de ski nautique et de bateaux à moteur de Vienne (à l’avant du port) et aux pontons du Club de bateaux à moteur « Danubia ». Eau et électricité, sanitaires aux maisons des club.
Mouillage : 2 m
Contacts : Club de ski nautique et de bateaux à moteur de Vienne, M. Gahmel, responsable, port. +43/688/819 16
www.wmcw.at
Club sportif de bateaux à moteur Danubia, tel. +43/2262/720 07, Gerhard Bockberger, responsable des pontons, port. +43/664/358 23 77
www.mscd.at
Le port est à 15 mn du centre-ville de Korneuburg.
Attention au bac Korneuburg-Klosterneuburg en aval.

Km 1937, 8
Rive droite
Port de plaisance du club de sport de l’armée de Klosterneuburg
Emplacement d’amarrage pour des bateaux d’une longueur inférieure à 6, 50 m.
Il est nécessaire de prévenir en amont pour obtenir une autorisation de s’amarrer.
Contact : Gerhard Karlowatz, tel. +43/2243/339 11
Le port se situe à 20 mn à pied du centre de cette jolie petite ville au portes de Vienne
Abbaye des Augustins de Klosterneuburg
Office du tourisme

Km 1938
L’île du Danube sépare le fleuve en deux bras. L’entré de celui de gauche (nouveau Danube) est obstrué par un barrage.
Emprunter le bras de droite en laissant l’île du Danube à bâbord en avalant.
Sur la rive droite la colline de Bisamberg est le contrefort le plus septentrional des Alpes.

Km 1935, 3
Rive droite
Emplacements d’amarrage du port de plaisance de Vienne-Kuchelau
Eau et électricité. Sanitaires et wifi sur le port.
Station-service (gazoil, essence)
Mouillage : 1, 80 m
Contact : Peter Vesely, port. +43/664/209 54 20
www.kuchelau.com
Emplacements d’amarrage aux pontons du Club de bateaux à moteur « Austria »
Contact : MYC « Austria », tel. +43/1/486 53 60
Entretien et réparation de moteurs : Grosse  und  GPS, tel. +43/1/368 28 49 (au fond du bras de Kuchelau).
Le port se situe au pied des vignobles du Kahlenberg. Belles ballades à bicyclette le long du Danube et vers Klosterneuburg. Bus pour Vienne via Heiligenstadt (métro U 4). 

Km 1934, 4
Rive gauche
Possibilité d’amarrage au ponton n°29 de Wien-Nussdorf
Contact : +43/7433/25 90 82

Km 1933
Rive droite
Entrée amont du canal du Danube

Vienne, port nautique

Marina de Vienne, rive droite, km 1926, 5  (photo droits réservés)

Km 1926, 5
Rive droite
Vienne
Emplacements d’amarrage de la Marina de Vienne
Mouillage : 2 m
Pour les bateaux dont la longueur est supérieure à 12 m, il est nécessaire de contacter au préalable la Marina. Eau et électricité aux pontons. Sanitaires dans le bâtiment principal.
Station-service, restaurant. Commerces à proximité.
Contact : Marina Wien GmbH, Klaus Kummer, tel. +43/1/726 07 62 ou Manfred Gundacker, port. +43/699/17 26 07 62
www.marina.at

Entretien et réparations de  bateaux et moteurs : Entreprise MIBO, tel. +43 664/493 20 93
La station de métro « Donaumarina » permet de se rendre au centre de Vienne en 15 mn. Possibilité de se rendre également au centre ville par les navettes bateaux de la D.D.S.G.

Km 1924, 1
Rive droite
Emplacements d’amarrage au ponton du restaurant italien « Va Bene »
Contact : tel. +43/1/728 95 80

Km 1923, 3
Rive droite
Emplacements d’amarrage du port de plaisance de Freudenau
Club de bateaux à moteur « Vindobona »
Il est nécessaire de prévenir en amont pour obtenir une autorisation de s’amarrer aux pontons du club.
Contact : Manfred Hasicka, président, port. +43/650/851 99 64 ou Helmut Radhoter, responsable des pontons, rot. +43/676/339 00 26

Km 1921, 5
Barrage-écluse de Freudenau
Canal 18
Contact : tel. +43/504/321 66 90

Km 1920, 3
Rive droite
Port de commerce de Freudenau
Entretien et réparation de bateaux et moteurs : Chantier naval Schwartz
Contact : tel. +43/1/728 96 76

Km 1919, 3
Rive droite
Entrée aval du Danube

Km 1916
Rive gauche
Port pétrolier de la Lobau

Km 1916-1880
Suivre le chenal, attention aux épis à bâbord et tribord.

Parc National des Prairies Alluviales du Danube
Des faubourgs de Vienne jusqu’au confluent de la Morava (March en allemand) avec le Danube s’étend une extraordinaire région de prairies et de forêts alluviales unique en Europe. Plusieurs fois menacé par des projets de barrage, ce territoire est aujourd’hui préservé.
Il est interdit de s’amarrer et d’ancrer dans les limites du parc sauf dans le bras ancien de Fischamend, dans celui d’Orth, dans le port naturel de Stopfenreuth et dans le bras de Johl. Il est également interdit de plonger et de se baigner dans le parc. 
Information : Maison du Parc National, Orth/Donau
www.donauauen.at 

Danube_le fleuve_Parc nat. Prairies Danubiennes

Dans le Parc National des Prairies Danubiennes

Km 1908, 4
Rive droite
Ancien bras de Fischamend
Attention : l’ancien bras de Fischamend est difficilement accessible en cas de basses eaux. Il est de toutes les façons indispensable de sonder, le mouillage pouvant varier suivant les endroits de 0, 60 m à 1,80 m.
Emplacements d’amarrage aux pontons du Club de bateaux à moteur « Vindebona ».
Contacts et informations  : Manfred Hasicka, port. +43/650/231 75 44 ou Johann Iser, responsables des pontons, port. +43/664/231 75 44
Les pontons du restaurant « Zum rostigen Anker », situés au fond du bras, sont également accessibles sous réserve de hauteur d’eau suffisante aux visiteurs mais le restaurant n’est ouvert que le weekend.
Contact : tel. +43/2232/764 58 

Km 1905
Rive droite
Confluent de la Fischa avec le Danube

Km 1902
Rive gauche
Emplacement d’amarrage du restaurant « Uferhaus »
Mouillage : 1, 50 m
Contact : Georg Humer, port. +43/664/180 03 22
Restaurant de poisson très fréquenté.
Martin Zöberl et Sabine Bergauer ont construit un moulin flottant qui ne se visite pas pour le moment mais on peut par contre faire un tour les dimanches et jours de fête en « Tschaïke », bateau traditionnel, avec Martin.
Contact : port. +43/664/334 14 22
www.schiffmuehle.at
Dans le château d’Orth/Donau se trouve la maison du parc (2 km).
www.donauauen.at 

Km 1887
Rive gauche
Port naturel de Stopfenreuth
Emplacements d’amarrage au ponton du Club de bateaux de la plaine de la March  (longueur maximale 10 m ). Pas d’eau ni d’électricité. Sanitaires au camping.
Contact : Leon Tunkowitsch, président, tel. +43/2214/23 66
Possibilité de baignade et informations sur le Parc national des prairies alluviales danubiennes.

Km 1884, 5
Rive droite
Hainburg
Emplacement d’amarrage dans le bras de Johl au ponton du Club de bateaux de Hainburg.
Jolie cité avec d’imposants remparts médiévaux et de nombreux monuments historiques (synagogue médiévale, ancienne manufacture de tabac…).
Ancien oppidum celte sur la colline du Braunsberg qui domine le Danube.
Office du tourisme

Km 1883, 3
Rive droite
Emplacement d’amarrage au ponton  n° 30 de la DSS.
Contact : +43/7433/25 90 82

Km 1883, 4
Rive droite
Ancien poste de douane de Hainburg

La Morava, le Danube et Devin_Slovaquie-Autriche

Confluent de la March (Morava) avec le Danube, rive gauche, km 1880, 3

Km 1880, 3
Rive gauche
Confluent de la March (Morava en tchèque et slovaque) avec le Danube. La frontière entre la Slovaquie et l’Autriche se trouve au milieu du confluent.

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