Les tribulations du musicologue anglais Charles Burney sur l’Isar et le Haut-Danube en 1772 (II) : de Passau à Vienne

Charles Burney, DE L’ÉTAT PRÉSENT DE LA MUSIQUE En Allemagne, dans les Pays-Bas et les provinces Unies, ou JOURNAL de Voyages fait dans ces différents Pays avec l’intention d’y recueillir des matériaux pour servir à une histoire générale de la Musique, par Ch. Burney, Professeur de Musique, Tome II, Gênes, J. Grossi, Imprimeur, 1801.

   Le musicologue anglais Charles Burney, parti de Munich sur un radeau passe en Autriche où règne encore l’impératrice Marie-Thérèse (1717-1780) bien que son fils Joseph II (1741-1790) porte déjà le titre d’empereur et poursuit son voyage en aval sur le Danube. Plus il se rapproche de Vienne, moins il supporte les conditions matérielles précaires qu’il a du accepter au départ de Munich. On le sent très impatient d’arriver dans la capitale autrichienne. Sa mauvaise humeur commence dès Linz où les églises sont fermées et où il ne trouve rien de bon à manger bien que cela soit un jour de marché, un vendredi il est vrai et où il ne voit aucune belle boutique. À l’exception du paysage qu’il a tout le loisir d’étudier en détail pendant ses péripéties fluviales et qu’il finit par trouver à l’évidence monotone, seuls quelques échos féminins de plein-chant en amont de Maria-Tafel et d’hymnes à plusieurs voix entendus à la hauteur de Krems suscitent son admiration. Quand aux Allemands il lui semblent « à dire vrai, si on excepte les habitants des grandes villes de commerce ou de celles où résident des Princes-Souverains, encore très rudes et peu cultivés. »

    « Je trouvais ici la douane, dont on m’avait déjà menacé, et dont je m’approchais qu’avec crainte ; mais on n’ouvrit point ma malle et on se contenta d’examiner mon porte-feuille dont les officiers exigèrent l’ouverture. Ma malle était plombée ; j’avais espéré qu’à la faveur de cette précaution, on me laisserait passer sans autre embarras jusqu’à Vienne, où arrivé, je m’attendais à payer pour toute la route.
Jusqu’ici le Danube court entre deux murs de montagnes élevées. Quelquefois il y est si resserré qu’il paraît plus étroit que la Tamise à Mortlake1. Sa pente est assez considérable, pour qu’on n’aperçoive pas l’eau inférieure, à la distance d’un quart de mille, et le bruit qu’elle fait en se brisant contre les rochers, est quelquefois aussi fort que celui d’une cataracte.
En entrant en Autriche, on éprouve une baisse apparente sur la valeur de la monnaie. Une pièce d’argent, qui valait douze creutzers en Bavière, n’en vaut plus que dix ici. Le florin de soixante creutzers, tombe à cinquante ; un ducat de cinq florins, n’en vaut plus que quatre et douze creutzers ; et un souverain de quinze florins, douze à trente creutzers ; un louis d’or qui en valait onze, ne vaut plus que neuf florins, douze creutzers ; et une couronne, deux florins.

Le Danube à la hauteur d’Obermühl (Haute-Autriche), gravure d’après Jakob Alt (1789-1872) extraite du « Voyage du Danube » de Ludwig Bechstein (1801-1860), 1824

Nous fîmes plus de huit lieues2 entre nos deux montagnes, et l’on s’arrêta à une misérable place la nuit, qui ne nous fournit aucune sorte de rafraîchissement, malgré l’espoir que j’avais conçu, de pourvoir moi-même à mes provisions pour les deux jours suivants qui étaient vendredi et samedi, que je savais que les Autrichiens catholiques observaient très strictement comme jours maigres. J’étais parvenu enfin à boucher les fentes de ma cabane avec des éclats de bois et avec du foin. Je mis un bouton à la porte, je m’accommodais avec ma sale couverture, et me fis une paire de mouchettes avec deux copeaux de sapin ; mais l’essentiel manquait ; tout cela n’était que pour garantir l’extérieur, et j’avais besoin de réconforter l’intérieur. Le dernier morceau de mes provisions froides avait été gâté tellement par les mouches, que tout affamé que j’étais, je le jetais cependant dans le Danube. mon pain même, ma dernière ressource, était en miettes, et il ne restait pour toute nourriture, que du Pumpernich3, mais si noir et si aigre qu’il dégoutait également à la vue et au goût.
Vendredi matin, 28 août. La rivière continue de courir entre des pays toujours couverts de bois sauvages et romantiques. Quand on ne fait que les traverser, ils offrent un aspect charmant et gai à un étranger, mais ils ne produisent, à ceux qui les habitent, que du bois à brûler. On ne voit, pendant cinquante mille, pas un champs de blé ou une prairie. Les moutons, les boeufs, les veaux et les cochons, sont des animaux étrangers à ce pays. Je demandais ce qu’il y avait derrière ces montagnes ; on me répondit, de grandes forêts. À Axa4, le pays s’ouvre un peu.

Aschach (rive droite), gravure d’après Jakob Alt, extraite du « Voyage du Danube » de Ludwig Bechstein , 1824

Quel immense amas d’eau on trouve ici ! Rivière sur rivière qui se jette dans le Danube, que ces crues rendent en même temps plus profond que large. Mais aussi il y a quelques petites rivières qui se détachent d’elle-mêmes de ce fleuve, et forment des îlots dans le milieu, ou sur les flancs de ce monde aquatique. Avant d’arriver à Lintz, cependant, on retrouve un pays plat, marécageux, qui laisse apercevoir dans le lointain, de hautes montagnes couvertes de bois.

Linz et son pont depuis la rive gauche (Urhahr) gravure d’Adolf Kunike d’après Jakob Alt, 1824

Lintz
L’approche de cette ville par eau, offre une vue très belle. De chaque côté du Danube, il y a une route, au pied de hautes montagnes et de rochers couverts de bois dont la rivière est encore bordée. Le château qui se présente à une certaine distance (Ottensheim), et les maisons et couvents assis sur le sommet de quelqu’une de ces hautes collines, former un beau tableau. Il y a un pont sur le Danube supporté par vingt arches bien larges. La ville est bâtie, partie sur le sommet, et partie sur les revers de hautes montagnes et dans une situation semblable à celle de Passau. Comme il était midi lorsque j’arrivais, les églises étaient fermées ; cependant j’obtins la permission d’entre dans l’Église Cathédrale où je trouvais un grand orgue.
Il y a une certaine apparence de piété que je n’avais pas vu auparavant dans les pays catholiques les plus bigots. Dans le voisinage de chaque ville que j’ai rencontré le long du Danube, il y a de petites chapelles éloignées à 20 ou 30 verges5 de distance les unes des autres. On en trouve quelquefois sur les pentes de ces montagnes et dans des endroits trop étroits pour un homme à pied6 ; et il n’y a pas pas une seule maison dans Lintz qui n’ait sa Vierge ou quelque Saint peint ou sculpté sur la muraille.
Je courus la ville pendant à peu près deux heures. C’était un jour de marché. On n’y vendait que des bagatelles et rien à manger, peut-être parce que c’était vendredi, que du pain, du fromages détestable, de mauvaises pommes, des poires et des prunes ; et en marchandises, que des rubans de fils, des babioles d’enfants, des livres d’Église ordinaires, et des images communes de Vierge ou de Saint. On ne voit pas dans cette ville une belle boutique, quoiqu’il y ait plusieurs belles maisons. On y retrouvent le bord des toits qui s’avancent sur la rue, et les clochers mourant en poire, dans le style bavarois, et qui paraissent être encore de mode ici.

La forteresse de Spielberg, gravure d’Adolf Kunike d’après Jakob Alt, 1824

Spielbourg7 n’est plus que la carcasse d’un vieux château bâti sur une petite ile. C’est là qu’on rencontre la première des deux chutes d’eau du Danube qu’on dit être su dangereuses. Je n’y ai rien remarqué de formidable que le bruit.
Enns est une grande ville en vue sur la rive droite ; nous y arrivâmes à travers un vilain pays, en marchant jusqu’à la nuit. La rivière ici est si large qu’on voit à peine ses bords. Quelquefois elle brise et se divise en des petits courants formés par des îles. Le radeau s’arrêta à une chaumière sur la rive gauche de la rivière, et où les passagers mirent pied à terre et passèrent la nuit. Je restais dans ma cabane, où, je crois, que je fus beaucoup mieux couché qu’aucun d’eux ; mais pour des provisions, nous étions tous sur le même pied, assez mal. Pierre alla à travers les rochers jusqu’à un village voisin pour me procurer une demi douzaine d’oeufs, qu’il m’apporta avec une espèce de triomphe. Mais hélas ! Deux de ces oeufs se trouvèrent vides, et un troisième avait un poulet en dedans ; et comme c’était jour de jeune, je ne pouvais pas en conscience, le manger.
Samedi, nous nous levâmes à cinq heures ; mais nous nous arrêtâmes, après avoir fait trois ou quatre milles, à cause d’un brouillard affreux, qui rendait la navigation dangereuse, à travers tant de rochers, de bas-fonds et îles. Lorsqu’il fut dispersé, nous atteignîmes Strudel8, lieu situé dans un pays plus sauvage qu’aucun de ceux que j’ai vu en passant les Alpes.

Passage des tourbillons (Wirbel) de la Strudengau et l’île de Wörth, gravure d’après Jakob Alt (1789-1872) extraite du « Voyage du Danube » de Ludwig Bechstein (1801-1860)

C’est ici qu’est la fameuse cascade, ce gouffre, que les Allemands craignent tant, qu’ils disent que c’est l’habitation du diable. Cependant, ils en avaient tant parlé que tout cela me parût moins terrible que je ne me l’étais imaginé. Le courant de l’eau, sous le pont de Londres, est pire ; seulement la chasse de l’eau n’est pas produite avec autant de bruit. Tout le monde se mit à prier et se signer dévotement ; mais quoique ce soit, surtout dans l’hiver, un passage très dangereux pour un bateau, et que le radeau plongea dans l’eau, sa capacité couvrait cependant une assez grande superficie, pour qu’il n’y eut pas à craindre qu’il enfonçât ou chavirât.

Ybbs (Yps), gravure d’Adolf Kunike d’après Jakob Alt, 1824  

 Nous arrivâmes à Ips9, jolie petite ville, qui a une belle caserne toute neuve. C’est près d’ici justement que le pays s’ouvre et commence à être beau. C’est aussi dans ces environs, qu’on fait le vin d’Autriche, qui est un vin blanc, joli, agréable, mais léger.
À Melk, sur la droite du Danube, il y a un magnifique couvent de Bénédictines10, si spacieux, qu’il semble occuper les deux tiers de la ville ; l’architecture en est belle et moderne. Toute la rive gauche est couverte de vigne. La moisson était entièrement faite dans les environ ; il est vrai, qu’il y a peu d’apparence d’agriculture dans ce pays presque désert. Je crois avoir déjà remarqué, que la quantité de bois et de forêts non exploitées qui se trouvent dans les différentes parties de l’Allemagne, indiquent un peuple encore brut et demi sauvage ; et à dire vrai, si on excepte les habitants des grandes villes de commerce ou de celles où résident des Princes-Souverains, les Allemands semblent encore très rudes et peu cultivés.

Stein, gravure d’après Jakob Alt (1789-1872) extraite du « Voyage du Danube » de Ludwig Bechstein (1801-1860)

Le pays devint de plus en plus sauvage jusqu’à Stein11. Les rochers étaient souvent si hauts de chaque côté de la rivière qu’ils nous dérobaient le soleil à deux ou trois heures après-midi. À Stein, il y a un pont de bois de 25 ou 26 arches très larges, qui conduit à Krems où les Jésuites ont un riche Collège très bien situé sur une éminence. Il a plus l’aspect d’un palais royal qu’aucun bâtiment dont nous puissions nous glorifier en Angleterre. Stein est sur la gauche, et Krems sur la droite du Danube en suivant son cours. Ici notre train mit à l’ancre, quoiqu’il ne fut que cinq heures.  Il est vrai qu’il ne s’était pas arrêté de toute la journée, excepté le matin de bonne heure, à cause du brouillard. Nous étions encore à peu près à cinquante milles de Vienne ; et le coquin de Flosmeistre12, le conducteur de rivière, nous assurait à Munich que nous y serions certainement rendu le samedi soir .
À Krems, il y a un grand orgue dans l’église des Jésuites. Là et dans toute la route jusqu’à Vienne, on entend le peuple dans les maisons publiques, et les laboureurs leur travail, se divertir en chantant en deux parties, et quelquefois d’avantage. Près d’Yps il y avait un grand nombre de femmes Bohémiennes que nous appellerions chez nous diseuses de bonne aventure, qui allaient en pèlerinage à Ste Marie Tafel13 qui est une église placée sur le sommet d’une très haute montagne faisant face à la ville d’Yps de l’autre côté du Danube. Personne n’a pu m’expliquer d’où vient qu’on l’appelait ainsi. Il est probable qu’elle a pris cette dénomination de la forme de la montagne sur laquelle est placée et qui ressemble à une table. Ces femmes cependant ne chantaient point en parties comme les Autrichiens, mais en plein chant comme les pèlerins que j’avais entendu en Italie et qui allaient à Assise. La voix se propageait jusqu’à plusieurs milles de distance sur la rivière par l’effet du courant et du vent qui la portaient sur la surface sans aucune interruption.
Tout ce que j’ai recueilli sur la Musique durant cette semaine, qu’à peine mérite t-il que j’en fasse mémoire. Je dois cependant ajouter à ce que j’ai dit sur le penchant pour la Musique que j’ai trouvé chez les Autrichiens, qu’à Stein qui est situé vis-à-vis Krems, j’entendis plusieurs chants et des hymnes exécutés très bien en quatre parties. De dire qui étaient les chanteurs, je n’ai pu le savoir parce que j’étais sur l’eau ; mais ce fut une circonstance heureuse pour moi de me trouver par hasard de manière à entendre une exécution musicale aussi parfaite, qu’elle aurait pu l’être si elle eût été préparé à dessein. C’était une femme qui chantait la partie du dessus ; non seulement la mélodie était exprimée avec simplicité mais l’harmonie portait toutes les illusions des sons enflés et diminués, ce qui produisait sur moi l’effet de chants qui s’approchent ou qui s’éloignent ; et les acteurs semblaient s’entendre si bien entre eux, et ce qu’ils chantaient, ils l’exécutaient parfaitement, que chaque corde avait cette espèce d’égalité dans toute les parties de son échelle qu’on peut donner au même nombre de note qu’on peut sur le renflement d’un orgue. On voyait les soldats dans cette ville et toute la jeunesse qui se promenaient le long de l’eau, aller presque toujours chantant, et jamais en moins de deux parties.
Il n’est pas aisé de rendre raison de cette facilité de chanter en différentes parties, qu’à le peuple d’un pays plus que celui d’un autre. Cela provient-il de ce que dans les pays catholiques romains, on entend plus fréquemment chanter en parties dans les églises ? je n’en sais rien ; mais ce que je sais très bien, c’est tout ce qu’il en coûte en Angleterre, de peines et de soins au maître et à l’écolier pour qu’un jeune élève soit en état d’exécuter avec assurance une deuxième partie dans la mélodie la plus simple qu’on puisse imaginer. Je ne me souviens pas d’avoir jamais entendu les chanteurs de ballades dans les rues de Londres ou dans nos villes de province, essayer de chanter en deux différentes parties.
Dimanche 30 août. Ce jour fut perdu pour moi, n’ayant pu arriver à Vienne avec notre radeau, comme on nous l’avait fait espérer. Un officier qui était à bord, s’entremit avec moi pour nous procurer une voiture de terre mais inutilement. Comme nos approchions de Vienne, le pays nous parût être moins agreste : il y a des vignes sur les revers des collines, et de grandes îles, et en grand nombre, sur le Danube.
Tulln14 est une petite ville fortifiée. Elle a une belle église et un beau couvent, lesquels réunis à une belle douane, constituent tout ce qu’on trouve ordinairement de plus remarquable en Autriche.
À Korneubourg15, il y a une forte citadelle sur le sommet d’une colline extrêmement élevée, qui commande la rivière et la ville.
Nusdorf16 est un village à trois milles de Vienne qui n’a de remarquable qu’une église et la douane. On me mit vraiment hors de moi, quand on me dit, que comme c’était dimanche, le train ne pouvait, pour rien au monde, entrer de suite à Vienne. Il n’était pas plus de cinq heures, et c’était le septième jour de mon séjour dans mon étable, où, à la vérité, j’aurais pu devenir gras si j’avais eu de quoi manger ; mais ce n’était pas le cas. La faim aussi bien que la perte de mon temps, me rendait très impatient de relâcher ; et après avoir perdu heure à tacher de me procurer une voiture de poste, je trouvai un misérable bateau pour me porter, moi et mon domestique jusqu’à Vienne

Charles Burney, DE L’ÉTAT PRÉSENT DE LA MUSIQUE, En Allemagne, dans les Pays-Bas et les provinces Unies, ou JOURNAL de Voyages fait dans ces différents Pays avec l’intention d’y recueillir des matériaux pour servir à une histoire générale de la Musique, par Ch. Burney, Professeur de Musique, Tome II, Gênes, J. Grossi, Imprimeur, 1801.

Notes :
1  District du borough londonien de Richmond upon Thames
2 Une lieue vaut ici probablement 4, 828 032 km
3Pain de seigle rustique.
4 Aschach, Haute-Autriche, village, place de marchés et de foires sur la rive droite, à un peu plus d’une vingtaine de kilomètres de Linz.
5 Une verge = 91, 44 cm soit une enjambée moyenne.
6 Ces chapelles n’ont pas un espace nécessaire pour contenir des hommes et un prêtre ; il n’y en a que ce qu’il en faut pour un crucifix et une image de la Vierge. Notes de l’auteur.
7 Spielberg, forteresse médiévale imposante et cloître du XIIe siècle construits par les évêques de Passau sur une île près de la rive droite à l’origine. Avec la régulation du Danube, les ruines de la forteresse se trouvent désormais sur la commune de Langenstein (rive gauche) à environ 1 km du fleuve.
8
Struden en Strudengau (rive gauche), Haute-Autriche, petit village en aval de Grein où étaient situés autrefois des tourbillons (Strudel) célèbres redoutés qui nécessitaient pour les traverser l’aide d’un pilote local. Il est probable qu’au moment où Burney les traverse, au mois d’août, le Danube soit en période basses-eaux d’où ses réflexions à leur sujet. 
9 Ybbs, rive gauche, Basse-Autriche.
10 En réalité un couvent de moines bénédictins.
11 Krems-Stein, Basse-Autriche, ville de la rive gauche, à la sortie de la Wachau. Le deuxième pont en bois du Danube autrichien après celui de Vienne (1439), construit en 1463 se trouvait à la hauteur de Stein.
12 Floßmeister, conducteur de radeau.
13 Basilique mineure baroque au-dessus du fleuve (rive gauche) et haut-lieu de pèlerinage de Basse-Autriche avec Mariazell. On s’y rendait autrefois également en bateau.
14 Petite ville de Basse-Autriche sur la rive droite aux origines romaines, située à une quarantaine de kilomètres de Vienne.
15 Korneuburg, Basse-Autriche, sur la rive gauche en face de Klosterneuburg. Il s’agit de la forteresse du Bisamberg.
16  Littéralement « Le village des noix ou le village où pousse les noyers », village de vignerons de la rive droite au pied du Kahlenberg, à l’entrée du canal du Danube aujourd’hui intégré à Vienne (XIXe arrondissement).

Eric Baude pour Danube-culture, © droits réservés, mars 2021

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