Mokichi Saitō (1882-1952), poète japonais des sources du Danube
Sources photo : Dietrich Krieger, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
En souvenir de la visite du poète, la promenade qui mène jusqu’au confluent de la Breg et de la Brigach porte le nom de « Mokichi-Saitō-Weg ».
Sur une pierre commémorative au bord de la Brigach, près de l’hôtel Schützen, a été gravé son tanka :
« Le grand fleuve Danube
En chemin à la quête de sa source lointaine
Crépuscule dans la vallée »
Kaminoyama, en souvenir de la visite du poète aux sources du Danube, a pris contact avec Donaueschingen en 1995 et lui a proposé de jumeler deux villes.
« Vers le Danube, le grand fleuve,
vers la source du Danube,
je suis venu de la lointaine Kanimoyarna. » »Le Danube s’écoule dans la Baar,
le fleuve a un courant impétueux
et il n’y a pas de vague. »
« Vers le Danube, le grand fleuve,
vers la source du Danube,
je suis venu de la lointaine Kanimoyarna. » »Le Danube s’écoule dans la Baar,
le fleuve a un courant impétueux
et il n’y a pas de vague. »
Mokichi Saitō
Mokichi Saitō reçoit en 1950 le prix Yomiuri pour sa poésie, et l’année suivante, est décoré de l’ordre de la culture japonaise. Un musée qui lui est consacré, a été construit à Kaminoyama. Son cabinet de travail a été transporté de sa maison d’été de Hakone et reconstruit dans le musée. Près de sa maison natale, située un peu au sud de son musée, se trouve le parc Miyuki, où le poète aimait à se promener.
Mokichi Saitō a écrit plus de 70 livres, d’innombrables poèmes, des essais, et des récits de voyage.

Mokichi Saitō, photo Shigeru Tamura, source wikipedia