Les pélicans du Danube et de son delta

Une centaine d’espèces d’oiseaux choisit également le delta du Danube pour y passer l’hiver ou le traverser ce qui en fait l’un des terrains d’observation ornithologique les plus fascinants au monde. Six voies migratoires printanières et cinq automnales, originaires des continents africain, asiatique et européen, survolent, se posent et séjournent dans le delta.

Le Pélican, un pêcheur organisé
   Deux des huit espèces connues de pélicans, le pélican frisé (Pelecanus crispus) et le pélican blanc (Pelecanus onocrotalus) nichent dans le delta. C’est la colonie de pélicans communs la plus importante en Europe. Elle est évaluée à  plus ou moins 2 500 couples. Elle s’installe au début du printemps et repart à la fin de l’été ou au début de l’automne pour passer l’hiver dans le delta du Nil ou sur d’autres deltas africains et du Moyen-Orient. Rares sont les individus qui choisissent de rester sur place. Le delta du Danube est le refuge des pélicans situé le plus à l’ouest du vieux continent.

Pélican frisé (Pelecanus crispus), photo droits réservés

Eugen Petrescu, de la Société Ornithologique Roumaine explique que pour la plupart des touristes et même des habitants du delta, la différence entre le pélican frisé et le pélican commun n’est pas évidente. Presque insaisissable, elle relève de la taille des oiseaux, le pélican frisé étant juste un peu plus grand.
La migration du pélican commun commence en août-septembre. Très peu d’oiseaux choisissaient autrefois d’hiverner dans le delta alors qu’on observe aujourd’hui de plus de spécimens pendant la saison froide. Il semble qu’au début de sa présence en Roumanie, le pélican frisé avait pour habitat des zones humides en amont du Danube et non pas le delta lui-même, où le pélican commun était déjà installé. On a d’ailleurs observé leur tendance à se déplacer non pas vers le sud, mais en sens inverse vers l’amont du fleuve, en direction de Călăraşi et jusqu’en Olténie, comme s’ils refaisaient de mémoire cet itinéraire. Selon des observateurs de la Société bulgare de protection des oiseaux, une troisième colonie de nidification de pélicans frisés s’est d’ailleurs installée dans la zone bas-danubienne bulgare. Ce nouveau groupe est considéré comme une sous-colonie de celle distante d’environ 2 km où nichent 22 couples depuis 2016. Plus à l’est, la Réserve de Srebarna (Bulgarie) abrite elle aussi une colonie de pélicans frisés. Cette zone est d’une importance cruciale pour la protection du pélican frisé sur le bas-Danube.
En période de reproduction, le plumage des pélicans acquiert un coloris particulier. La partie grise revêt un éclat argenté, tandis que la mandibule se colore en un très beau rouge pourpre. C’est ce contraste des couleurs qui confère aux oiseaux une élégance particulière durant la période d’accouplement. En outre, les pélicans sont très sensibles à toute forme de perturbation. Si, par exemple, une colonie est fortement dérangée pendant son séjour, elle ne revient pas sur les mêmes lieux l’année suivante. Les pélicans sont une espèce rare, menacée d’extinction.

Pélican frisé, photo droits réservés

    Le pélican est sans doute, du moins pour le grand public, l’oiseau le plus représentatif de cette région du fleuve. Celui-ci a le sens de l’entraide et s’organise pour se nourrir d’une manière collective et coopérative. Au moment de la pêche le groupe de pélicans se dispose en arc de cercle ou sur une même ligne et avance régulièrement, la tête sous l’eau, se servant de leur poche profonde et souple qui pend sous leur conséquent bec jaune comme d’une épuisette pendant que de joyeux rabatteurs de la même espèce effraient et poussent les poissons vers les oiseaux pêcheurs. La cérémonie de la pêche se répètent deux fois par jour. Le pélican nourrit sa famille par régurgitation de la nourriture en voie de digestion.
Cet oiseau qui ingurgite un bon kilo de poissons quotidiennement, était considéré autrefois par les habitants du delta et en particulier les pêcheurs professionnels, comme un concurrent redoutable au même titre que le grand cormoran qui s’organise aussi en colonie mais pêche en solitaire. L’espèce fut donc longtemps chassée et menacée d’extermination. Elle est désormais protégée. Double revanche pour cet oiseau unique et singulier qui représente désormais le symbole de la riche mais fragile biodiversité du plus grand delta fluvial européen.

Recensement des pélicans frisés en Roumanie danubienne de décembre 2023 : une population stable malgré l’épidémie de grippe aviaire de 2022.
   Lors du recensement de décembre 2023, 949 pélicans frisés (Pelecanus crispus, Bruch 1832) ont été dénombrés sur l’ensemble de leur aire de répartition en Roumanie. Parmi eux, 704 étaient des adultes et 245 étaient immatures et dans différentes catégories d’âge. Il s’agit du nombre le plus élevé de pélicans frisés enregistré jusqu’à présent en Roumanie au cours du suivi hivernal effectué depuis le début du projet Pelican Way of LIFE (https://life-pelicans.com)
   Le nombre de pélicans le plus élevé a été, comme prévu, observé dans les zones de grands lacs le long du Danube, telles que Suhaia, Bugeac et Oltina. Cependant, par rapport aux années précédentes, près de la moitié (404 individus) du total enregistré a été recensée dans la réserve de biosphère du delta du Danube. Les zones surveillées couvraient, comme les années précédentes, la quasi-totalité de l’aire de répartition de l’espèce, et pas seulement les sites du projet.
   « Nous voulions assurer la meilleure couverture possible et obtenir le nombre le plus représentatif de pélicans hivernants dans notre pays. Pendant la période de suivi (8-10 décembre), nous avons rencontré des conditions hivernales typiques avec un temps moins favorable, des températures basses et un vent relativement fort. Bien que ces conditions aient rendu le suivi partiellement difficile, elles ont également réduit la mobilité des pélicans dans les différentes zones, facilitant ainsi le processus de comptage », a expliqué le biologiste Sebastian Bugariu, coordinateur du projet en Roumanie.
   Le nombre de pélicans frisés enregistrés en Roumanie est le plus élevé depuis le début du projet. Combiné au nombre de pélicans frisés comptés en Bulgarie (644 individus), le total reste dans les paramètres observés les années précédentes. C’est encourageant et on peut dire que la population de pélicans frisés est globalement stable, surtout si l’on tient compte de l’impact considérable de l’épidémie de grippe aviaire en 2022, qui a affecté les effectifs de manière significative.
   Des zones telles que la vallée de Mostiștei, la zone de Calarasi Iezer, la basse vallée de l’Olt et le confluent de l’Olt avec le Danube, Bistreț, le delta du Danube et la zone lagunaire, y compris les sites du sud-ouest de la Dobrogea (Bugeac, Oltina, Dunăreni, Vederoasa), les lacs du centre de la Dobrogea et la côte de la mer Noire ont été surveillés. Lors des expéditions dans le delta du Danube et la zone lagunaire, les équipes ont bénéficié du soutien de l’Administration de la réserve de biosphère du delta du Danube (ARBDD), partenaires de ce projet.
La couverture des zones a été faite de manière à éviter le risque de comptages multiples. Au total, 13 équipes ont participé, dont 6 équipes, composées d’observateurs du SOR accompagnés par le personnel de l’ARBDD, ont participé au territoire de la réserve de biosphère du delta du Danube.
   Le suivi à long terme du Pélican frisé est fondamental pour observer les tendances et la dynamique de la population de l’espèce, les changements potentiels et pour pouvoir développer des mesures visant à assurer la meilleure conservation et protection de l’espèce possible.
Sources : Societatea Ornitologică Română
https://www.sor.ro
https://youtu.be/gvpk1QTL9E8?

Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus), Linnaeus, 1758

Ordre : Pélécaniformes
Famille : Pélécanidés
Genre : Pelecanus
Espèce : onocrotalus
Espèce monotypique
Taille : 148 à 175 cm
Envergure : 226 à 360 cm
Poids : 10000 à 11000 g

Pélican blanc

Pélican frisé (Pelecanus crispus), Bruch, 1832

Ordre : Pélécaniformes
Famille : Pélécanidés
Genre : Pelecanus
Espèce : crispus
Espèce monotypique
Taille : 180 cm
Envergure : 310 à 345 cm
Poids : 10000 à 13000 g

Pélican frisé

Sources :
Dominique ROBERT, Danube, les oiseaux au fil du fleuve, Éditions Lechevalier-R.Chabaud, 1988

Radio România International/ À la découverte de la Roumanie/Les pélicans du delta du Danube, Teofilia Nistor (29 juillet 2013)
www.oiseaux.net
Societatea Ornitologică Română

Eric Baude pour Danube-culture, © droits réservés, mis à jour octobre 2024

Parcs et réserves naturels du Danube : une protection et une gestion d’écosytèmes fragiles et menacés

Ces structures, outre leur travail d’observation, de recensement, d’évaluation, de protection, de gestion de la biodiversité et d’échanges d’informations, missions réalisées par des des équipes scientifiques compétentes et motivées, mènent de nombreuses actions de sensibilisation. Elles bénéficient toutefois d’organisations administratives, de financements et de moyens d’action hétérogènes. Les périmètres protégés sont (trop) rarement inaccessibles au public.

Un aménagement fluvial souvent réalisé au détriment de l’environnement et de la biodiversité
Les travaux spectaculaires d’aménagement du fleuve pour la navigation et la protection contre les inondations puis pour la production d’énergie, aux XIXe et XXe siècles, notamment sur les Haut et Moyen-Danube, ont raccourci et considérablement modifié le cours du fleuve (endiguement, coupure des méandres, aménagement des berges, drainage du lit du fleuve…) ainsi que restreint drastiquement les zones naturelles et inondables, les forêts alluviales ancestrales qui jalonnaient autrefois son cours et celui de ses affluents. Du fait de certaines de ces modifications, il a de plus été constaté à plusieurs endroits un enfoncement du lit du fleuve.

Le Danube à la hauteur du Parc National des Prairies Alluviales Danubiennes, photo © Danube-culture, droits réservés

   À peine la moitié de la totalité du cours du Danube peut encore être considérée comme une zone naturelle et seules 20 % des zones naturelles existantes au XIXe siècle ont pu être préservées jusqu’à aujourd’hui, parfois avec beaucoup de difficultés et au prix d’une mobilisation importante de scientifiques et de la population riveraine à l’exemple de l’Autriche quand il fut question de construire, dans les années 1980, une nouvelle centrale hydro-électrique à la hauteur de la petite ville de Hainburg (Basse-Autriche), faisant du fleuve « un désert de béton entre Vienne et Bratislava, une succession d’eaux stagnantes, une retenue d’eau trouble avec des vannes et des barrages de dix mètres de haut »1 et détruisant une grande partie des prairies et forêts alluviales de cette région avec leur exceptionnelle biodiversité. Le projet de barrage de Nagymaros, initié également par des acteurs politiques et économiques en Hongrie communiste, fut aussi ultérieurement abandonné en raison de la détermination de la population hongroise à préserver l’environnement.

Anciens projets d’aménagement du Danube slovaco-hongrois. Si le projet de barrage de Gabčikovo, sur le Danube slovaque aus confins de la Hongrie, a vu le jour, celui de Nagymaros, sur le Danube hongrois, fut heureusement abandonné.

Un fleuve amputé et métamorphosé
   L’homme a ainsi détourné par le passé le cours du fleuve et modifié les paysages sans en mesurer avec pertinence les conséquences sur le moyen et long terme. La paranoïa de plusieurs générations de décideurs politiques et économiques, obsédés par le développement de la civilisation industrielle, la notion de « progrès » et les régimes totalitaires au XXe siècle, peu amènes envers le Moyen et le Bas-Danube, ont ainsi laissé leurs empreintes et cicatrices indélébiles sur le fleuve et ses rives : industries lourdes, industries chimiques, pollutions récurrentes et diverses, centrales nucléaires en mauvais état, agriculture intensive, surexploitation de graviers et de sable, rejets des eaux usées et autres à certains endroits, braconnage et surpêche de certaines espèces dont l’extraordinaire esturgeon à d’autres endroits et plus récemment, l’aménagement et le bétonnage de périmètres des berges suite à un développement touristique anarchique, ont mis et continuent de mettre le fleuve et son patrimoine environnemental à rude épreuve. Celui-ci a de plus commencé désormais à subir les conséquences des modifications climatiques qui impactent l’écosystème du fleuve et modifient le cycle de vie de nombreuses espèces végétales et animales.

Guépier d’Europe (Merops Apiaster), un des symbole de l’avifaune danubienne, photo © Jitka Havlová, droits réservés

Patrimoine mondial de l’Unesco
Deux territoires baignés par le Danube ont été classés, à divers titres, au patrimoine mondial de l’Unesco : la moitié de son delta (Roumanie et Ukraine) en tant que réserve de biosphère et la région de la Wachau (2000) au titre des paysages.
De nombreux autres sites naturels et paysagers du fleuve mériteraient une protection plus vigilante de leur biodiversité mais toutes les conditions ne semblent pas encore actuellement pour faire aboutir de telles initiatives.

Photo Mihai Baciu, droits réservés

Une collaboration transfrontalière
Plusieurs parcs nationaux avec les parcs et réserves naturels danubiens se sont judicieusement regroupées dans une plateforme qui a pris le nom de Danubeparks et ce dans une logique transnationale et transfrontalière de protection du Danube, de ses espaces naturels et de sa biodiversité. Cette plateforme permet la mise en commun de connaissances scientifiques, une collaboration pour des recherches et des actions de prévention et d’information ainsi qu’une réflexion commune sur le développement du tourisme durable autour du fleuve
Danubeparks, fondé en juin 2009 par la déclaration de Vienne, bénéficie de financements européens.
www.danubeparks.org

Dans la réserve de biosphère du delta du Danube, village de Letea, photo © Danube-culture, droits réservés

Réserve de Biosphère du delta du Danube (Roumanie)
580 000 hectares du delta du Danube sont classés en réserve de biosphère, réserve inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Année de création : 1990
Le delta est un univers danubien à part et, malgré des pollutions récurantes qui descendent souvent depuis l’amont, un impressionnant paradis pour de nombreuses espèces de plantes et d’animaux. Son territoire est un des plus importants espaces de migrations pour les oiseaux d’Europe et d’Asie. Il abrite plus de 1200 espèces de plantes, de rares variétés de plantes aquatiques, plus de 300 espèces d’oiseaux et plus de 150 espèces de poissons dont quelques rares spécimens du légendaire esturgeon et du béluga européen, deux espèces malmenées par les pécheurs du delta.
www.ddbra.ro
https://goo.gl/images/ARRPtv

Spatules eurasiennes (Platalea leucorodia) dans la réserve de biosphère du delta, photos droits réservés

Réserve Naturelle du Prut inférieur, lac de Beleu, petit delta de la République moldave (Moldavie)
1 755 hectares
Année de création : 1991

Parc Naturel Rusenski-Lom (Bulgarie)
3 408 hectares
Année de création : 1980
http://lomea.org/

Parc Naturel de Persina (Bulgarie)
21 762 hectares
Année de création : 1980
Ce parc est le plus grand espace naturel protégé de Bulgarie. Il est constitué en particulier de nombreuses îles préservées sur le Danube dans lesquelles nichent des aigles de mer (Pygargue à queue blanche).
www.persina.bg

Pygargue à queue blanche ou aigle de mer, un des plus majestueux oiseaux du Danube, photo droits réservés

Réserve de Biosphère de Srebarna (Bulgarie)
Cette structure ne fait pas partie de Danubeparks
Cette petite réserve de 9 km2 à l’écosystème fragile et qui fait la part belle à la faune ornithologique mais pas seulement, a été constituée dès 1942 autour du lac d’eau douce de Srebarna. Cette réserve est gérée par le bureau régional de l’environnement et de l’eau de Ruse.
www.riosv-ruse.org

Réserve Naturelle de Kalimok – Brushlen (Bulgarie)
Cette structure ne fait plus partie de Danubeparks
Administration de la Réserve Naturelle de Kalimok – Brushlen (ONG)
www.iber.bas.bg

Parc Naturel des Portes-de-Fer (Roumanie)
Surface : 115 665,80 ha
Année de création : 1990, déclaré en 2000
www.pnportiledefier.ro

Ile de Moldova-Vecche, Parc Naturel des Portes-de-Fer (Roumanie), photo Parc Naturel des Portes-de-Fer, droits réservés

Parc National de Djerdap (Serbie)
63 000 hectares
Année de création :
Ce parc ne fait pas partie de la plateforme commune Danubeparks.
Ce parc national magnifique de 63 000 hectares sur la rive méridionale du fleuve est, grâce à son relief, un belvédère au dessus du fleuve qui pénètre dans l’impressionnant défilé des Portes-de-Fer. Le site archéologique de Lepenski Vir témoigne quant à lui de la présence de l’homme dans ces lieux depuis des temps anciens. Sur la rive roumaine d’en face se trouve le Parc National des Portes-de-Fer.
www.npdjerdap.org

La Deliblatska peščara (Делиблатска пешчара en serbe) ou en français : «La dune de Deliblato» qui doit son nom au village de Deliblato est une réserve naturelle d’environ 350 hectares qui a été créé en 1965. Elle se situe au nord de la Serbie dans la province autonome de Voïvodine sur le territoire méridional multiculturel du Banat (rive gauche du Danube).
En raison de la richesse de sa flore et de sa faune, elle a été classée par l’UICN « réserve naturelle intégrale.
Cette réserve ne fait pas partie de la plateforme commune Danubeparks.
www.deliblatskapescera.rs

Parc National de Djerdap, Serbie, photo Danube-culture, droits réservés

Réserve Naturelle de Gornje Podunavlje (Serbie)
19 648 hectares
Année de création : 2001
Située à la frontière de la Serbie, de la Croatie et de la Hongrie, la Réserve Naturelle de Gornje Podunavlje est un modèle régional de collaboration transfrontalière dans le domaine de la protection de l’environnement. En partenariat avec le Parc Naturel de Kopački Rit (Croatie) et le Parc National Duna Dráva (Hongrie), il protège notamment, au sein de son territoire, des aires de nidification d’aigles de mer et de cigognes noires.
Institut National de Protection de la Nature
Administration des forêts
www.vojvodinasume.co.rs

Parc Naturel de Kopački Rit (Croatie)
23 891 hectares
Année de création : 1993 (1967)
Le Parc Naturel Kopački Rit était à l’origine une réserve de chasse. Il se trouve au confluent de la Dráva et du Danube (Km 1383) dans un paysage de zones inondables, de forêts alluviales primitives propices aux oiseaux migrateurs et aux poissons. Ce parc fait également partie de la réserve de biosphère de l’Unesco « Mura-Drava-Danube », créé en 2012.
Le parc propose un programme d’animations et de promenades dans l’environnement du parc, à pied, à bicyclette ou en bateau.
Administration du Parc Naturel de Kopački Rit :
www.pp-kopacki-rit.hr

Entre Mura, Drava et Danube, photo Parc Naturel de Kopacki Rit (Croatie)

Parc National Duna-Dráva (Hongrie)
50 000 hectares
Année de création : 1996
Le Parc National Duna Dráva (Duna-Drava Nemzeti Park en hongrois) s’étend tout au sud de la Hongrie, du confluent de la Sió (rive droite du Danube). jusqu’à la frontière avec la Croatie. Sa surface est un impressionnant labyrinthe de puszta, de prairies, forêts, bras secondaires, marais, étangs îles et îlots en permanente évolution. Le symbole du parc est la grue qu’on peut observer volant par millier au dessus du paysage au moment des migrations.
http://ddnp.nemzetipark.gov.hu//
www.ddnp.hu

Parc National Duna – Ipoly (Hongrie)
60 314 hectares
Année de création : 1997
Le Parc National Duna-Ipoly est l’autre grand parc des bords du Danube hongrois. Le fleuve traverse de superbes paysages de collines boisées et de grottes.
www.dinpi.hu

Zone de protection des paysages des prairies danubiennes (Slovaquie)
12 284 hectares
Année de création : 1998
La Morava est l’un des principaux affluents de la rive gauche du Danube. La réserve englobe une zone de prairies alluviales le long de la frontière slovaco-autrichienne.
Administration Nationale pour la protection de la nature
BROZ, Organisation Régionale pour la Protection de la Nature et le développement durable
www.broz.sk
Administration Nationale pour la protection de la nature
www.sopsr.sk

Parc National des Prairies Alluviales Danubiennes (Autriche)
9 300 hectares
Année de création : 1996
Centre d’accueil et d’information
Château d’ ORTH Nationalpark-Zentrum
2304 Orth/Donau, Autriche
www.donauauen.at

Cistude d’Europe (Emys orbicularis), Parc National des Prairies Alluviales Danubiennes, photo © Danube-culture, droits réservés

Aire de protection des paysages culturels de la Wachau (classement Unesco)
18 387 hectares et zone tampon 2 949 hectares
Année de classement à l’Unesco : 2000
https://whc.unesco.org/fr/list/970/.

Aire de protection de la vallée étroite du Danube/Passau
1  776 hectares
Année de création : 1996-1986
www.hausamstrom.de
www.donaugigant.com
www.passauer-land.de

Centre d’études des prairies alluviales de Neuburg sur le Danube (Allemagne)
2 997 hectares
Année de création : 2005
Ville d’Ingolstadt
District de Neuburg-Schrobenhausen
Le cours du Danube est en Allemagne, à l’exception de la partie encore naturelle située entre Straubing et Vilshofen (Bavière), fortement dégradé par une succession de barrages et d’usines hydroélectriques. Une démarche de revitalisation et de gestion des forêts alluviales subsistantes a toutefois commencé à être initiée. Le Centre d’études des forêts alluviales de Neuburg-sur-le-Danube travaille en collaboration avec les services de protection de l’environnement de cette commune et de ceux d’Ingolstadt à la mise ne place d’initiatives de développement durable.
District de Neuburg-Schrobenhausen
www.auenzentrum-neuburg-ingolstadt.de

Ville d’Ingolstadt :
www.ingolstadt.de

Dans le delta du Danube, photo © Danube-culture, droits réservés

Notes :
1 Franz Weber, Le paradis sauvé, « Un appel de Vienne », Éditions Pierre-Michel Favre, Lausanne, 1986

Danube-culture, mis à jour juin 2022

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