Les sources du Danube

Les sources du Danube en Forêt-Noire : Furtwangen ou (et) Donaueschingen ?
   Deux communes allemandes de la région géologique de la Baar et situées en Forêt-Noire dans le Land de Bade-Wurtemberg, la modeste Furtwangen et Donaueschingen, résidence de la famille princière des Fürstenberg, se disputent encore de nos jours la source ou les sources du Danube. Aux interrogations des historiens et géographes, aux querelles scientifiques, historiques et sociétales sur l’emplacement des sources du Danube, problématique qu’on rencontre souvent avec d’autres grands fleuves de la planète comme le Nil…, s’ajoutent les différentes interprétations sur la longueur du fleuve, par ailleurs unique fleuve européen qu’on mesure d’aval en amont, tout d’abord en milles marins (Danube maritime) de Sulina à Galaţi puis en points kilométriques jusqu’à Donaueschingen.
Alors la source ou les sources ? Et où ?
Petit aperçu d’un débat pluricentenaire. 

La source de la Breg au lieu-dit Martinskapelle, sur la commune de Furtwangen,, avec la statue de Flvius Danubius photo ©  Danube-culture droits réservés

Quelques dates :

En l’an 15 avant J.-C., selon Hérodote, le général romain et futur empereur Tibère (42 av. J.-C.-37 ap. J.-C.), chevauchant du lac de Constance vers le Nord aurait découvert le Danube.

368 après J.-C. : le poète Decimus Magnus Ausonius (vers 309/310 -vers 394-395 ap. J.-C.) mentionne dans l’un de ses poèmes d’amour la source du Danube.

1292 : Le nom du fleuve est joint au nom du village de Túnŏeschingen (Donaueschingen).

1488 : les princes de Fürstenberg achètent le village et le château de Donaueschingen.

1493 : l’humaniste Hartmann Schedel (1440-1514) mentionne la source du Danube dans ses Chroniques de Nuremberg.

1538 : le savant humaniste, professeur d’hébreu, mathématicien, astronome et cartographe Sébastien Münster (1489-1552), originaire de Bâle, réalise la première carte de la source du Danube et la mentionne  dans sa Cosmographia Universalis (1538).

La Brigach, Vilingen et Donaueschingen, détail d’une carte de la Cosmographie Universelle de Sébastien Münster (1538)

1723 : le prince Josef Wilhelm Ernst de Fürstenberg (1699-1762) fait de Donaueschingen sa résidence principale. Il construit un nouveau château de style Baroque.

FURTWANGEN en Forêt-Noire (Land de Bade-Wurtemberg)

Furtwangen en 1808

   « Profitant d’un carnaval à Donaueschingen, un bourgmestre de Furtwangen, déguisé en statue du Commandeur, n’y alla pas par quatre chemins pour dire son sentiment. À la tête d’une délégation de partisans résolus, il vida avec ostentation une bouteille d’eau de la Breg dans le bassin du château afin, déclara-t-il, que celui ne devienne pas à sec. »
Bernard Pierre, Le roman du Danube, « Une naissance princière », Éditions Plon, Paris, 1987

La petite chapelle saint-Martin (Martinskapelle) veille sur la la source de la Breg, photo © Danube-culture, droits réservés

   Furtwangen en Forêt-Noire est la première commune à se vouloir être le berceau du Danube. C’est sur le territoire de cette petite cité, également connue pour ses fabriques d’authentiques coucous, au lieu-dit Martinskapelle (Chapelle Saint-Martin), que la Breg (ou le Danube…) prend sa source, à 1078 mètres d’altitude.

« Ici jaillit la source principale du Danube, la Breg, à l’altitude de 1078 m au-dessus de la mer, à 2 888 km de l’embouchure du fleuve. À 100 m de la ligne de partage des eaux entre le Danube et le Rhin, entre la mer Noire et la mer du Nord. » Photo © Danube-culture, droits réservés

   Furtwangen prétend encore à une autre singularité. Son territoire se situe sur la ligne de partage des eaux de deux bassins versants de deux grands fleuves européens, ceux du Rhin et du Danube. Deux rivières, qui naissent à moins de deux cents mètres de distance l’une de l’autre, courent ainsi vers deux horizons opposés : la Breg, qui, de sa rencontre avec la Brigach et d’autres sources du sous-sol karstique à Donaueschingen, forme officiellement le Danube et l’Elz (121 km) qui, elle, tourne le dos au Danube et préfère se jeter dans le Rhin.

Toute proche de la source de la Breg, quelques mètres au-dessus, la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhin et celui du Danube, photo © Danube-culture, droits réservés

Cette petite ville de près de 10 000 habitants est aussi réputée pour son musée de l’horlogerie.

Source de la Breg. À peine sortie de terre et déjà bleue ! Photo © Danube-culture, droits réservés

« Ici naît le bras principal du Danube, dit la plaque apposée près de la source de la Breg. Malgré cette déclaration lapidaire, le débat pluriséculaire sur les sources du Danube est loin d’être clos, et se trouve même à l’origine d’une vive rivalité entre les villes allemandes de Donaueschingen et de Furtwangen. En outre, ce qui est venu récemment compliquer les choses, c’est l’hypothèse hasardeuse soutenue par Amédée, sédimentologue distingué et historiographe occulte des erreurs de programmation —hypothèse selon laquelle le Danube naît d’un robinet. Sans prétendre résumer l’énorme quantité de livres écrits au fil des âges sur le sujet depuis Hecatée de Millet, le précurseur d’Hérodote, jusqu’aux fascicules de la revue Merian, en vente dans tous les kiosques, il convient de se remettre en mémoire ces époques lointaines pour lesquelles le Danube était né de source inconnue — comme le Nil, dans les eaux duquel, du reste, il se reflète et se confond, sinon in re du moins in verbis, au gré des comparaisons et des parallèles entre les deux fleuves qui se succèdent depuis des siècles dans les commentaires savants.

Une source plus discrète, celle de la Brigach au lieu-dit Sankt-Georgen-Brigach à 925 m d’altitude, sur la commune de Sankt-Georgen im Schwarzwald, photo © Danube-culture, droits réservés

   Ces sources ont été très tôt l’objet de recherches, de notices, de conjonctures de la part d’Hérodote, de Strabon, de César, de Pline, de Ptolémée, du pseudo-Skymnos, de Sénèque, de Mela, d’Erastothène, elles y sont supposées ou signalées dans la forêt d’Hyrcanie, chez les Hyperboréens, dans les Pyrénées, dans les contrées des Celtes, ou des Scythes, sur le mont Abnoba, aux Hespérides, tandis que d’autres hypothèses font état de la bifurcation du fleuve, d’un bras qui se jetterait dans l’Adriatique, et donnent des descriptions contradictoires de son embouchure sur la mer Noire. Si, de l’histoire ou de la légende qui veut que les Argonautes soient descendus du Danube jusqu’à l’Adriatique, on passe aux temps préhistoriques, la vérification devient encore plus malaisée, on se heurte à l’énorme, au fracas d’une gigantesque mise en place, à une géographie de titans : l’Ur-Donau, le Danube primitif, prenait sa source dans l’Oberland bernois, là où se dressent aujourd’hui les pics de la Jungfrau et de l’Eiger, recevait les eaux de l’Ur-Rhin, de l’Ur-Neckar et de l’Ur-Main et, vers la moitié du Tertiaire, pendant l’Éocène, il y a vingt à soixante millions d’années avait son embouchure à peu près sur le site actuel de Vienne, dans un golfe de Thétis, mère originelle des océans, au bord de cette mère des Sarmates qui recouvrait alors toute l’Europe du sud-est. »
Claudio Magris, « Donaueschingen contre Furtwangen » in Danube, Éditions Gallimard, Paris, 1986

Collectivité locale de Furtwangen : www.furtwangen.de
Musée allemand de l’horlogerie : www.deutsches-uhrenmuseum.de

   Même Jules Verne semble s’interroger sur l’emplacement de la ou des sources du Danube…
« Toutefois, une difficulté pouvait se présenter. La situation de la source du grand fleuve était-elle déterminée avec précision? Les cartes l’indiquaient-elles avec exactitude? N’existait-il pas quelque incertitude sur ce point, et, quand on essaierait de rejoindre Ilia Brusch à tel endroit, ne serait-il pas à tel autre?
Certes, il n’est pas douteux que le Danube, l’Ister des Anciens, prenne naissance dans le grand-duché de Bade. Les géographes affirment même que c’est par six degrés dix minutes de longitude orientale et quarante-sept degrés quarante-huit minutes de latitude septentrionale. Mais enfin cette détermination, en admettant qu’elle soit juste, n’est poussée que jusqu’à la minute d’arc et non jusqu’à la seconde, ce qui peut donner lieu à une variation d’une certaine importance. Or, il s’agissait de jeter la ligne à l’endroit même où la première goutte d’eau danubienne commence à dévaler vers la mer Noire.
D’après une légende qui eut longtemps la valeur d’une donnée géographique, le Danube naîtrait au milieu d’un jardin, celui des princes de Furstenberg. Il aurait pour berceau un bassin en marbre, dans lequel nombre de touristes viennent remplir leur gobelet. Serait-ce donc au bord de cette vasque intarissable qu’il conviendrait d’attendre Ilia Brusch le matin du 10 août?
Non, là n’est point la véritable, l’authentique source du grand fleuve. On sait maintenant qu’il est formé par la réunion de deux ruisseaux, la Breg et la Brigach, lesquels se déversent d’une altitude de huit cent soixante-quinze mètres, à travers la forêt du Schwarzwald. Leurs eaux se mélangent à Donaueschingen, quelques lieues en amont de Sigmaringen, et se confondent alors sous l’appellation unique de Donau, d’où les Français ont fait Danube.Si l’un de ces ruisseaux méritait plus que l’autre d’être considéré comme le fleuve lui-même, ce serait la Breg, dont la longueur l’emporte de trente-sept kilomètres, et qui naît dans le Brisgau… »
Jules Verne, « Aux sources du Danube » in Le pilote du Danube   

Donaueschingen (Land de Bade-Wurtemberg) : les sources et plus… 

La source « officielle », aménagée et très fréquentée du Danube dans le parc du château de Donaueschingen, photo © Danube-culture, droits réservés

Le bassin de la source officielle, dans le parc du château, a été aménagé en 1875 à la demande du prince Charles Egon III de Furstenberg (1820-1892) par son architecte Adof Weinbrenner (1836-1921). La statue intitulée « Die Baar » qui symbolise le relief en forme de plateau où le fleuve prend ses sources1, montre à une jeune fille, le Danube (die Donau), le chemin vers le lointain. Réalisée initialement mais non achevée par Franz Xaver Reich en 1875 l’oeuvre a été relevée et intégrée dans un cadre en marbre par Adolf Heer.
Une tradition voulait autrefois que les hôtes du château prennent un bain dans le bassin quelqu’en soit la saison !

Notes :
1Le nom de Baar ou Baarhochmulde désigne un  plateau calcaire situé dans sa zone centrale à une altitude d’environ 670 à 750 mètres entre la Forêt-Noire et le Jura souabe dans le sud-ouest de l’Allemagne (Bade-Wurtemberg). Le nom provient de l’ancien landgraviat historique de Baar qui avait cependant une étendue un peu plus grande. La Baar couvre une superficie de 410 km².

La Baar montrant le chemin au jeune Danube au-dessus du bassin de la source officielle du fleuve  dans le parc du château de Donaueschingen, photo © Danube-culture, droits réservés

« On a fait l’honneur à une très belle source, enfermée aujourd’hui dans la cour du château de Donaueschingen, de la regarder comme l’origine du Danube, et le faible courant qui en sort porte le nom du fleuve, reçoit comme simples affluents deux rivières qui viennent s’y joindre et perdre leur nom. Ce privilège accordé à la faiblesse contre les droits de la force, si rarement contestés, remonte sans doute à une très haute antiquité ; il est probable que son origine fut mythologique ; la beauté de la source et des sites qui l’environnent put faire croire que le dieu du fleuve avait choisi ce lieu pour sa demeure. Un prince de Fürstenberg, propriétaire de ce charmant pays, eut l’ambition de se mettre à la place de ce dieu, de tenir à son tour l’urne inclinée dont les eaux vont se répandre jusque dans le Pont-Euxin ; il fit construire le château dont ce réservoir naturel et le ruisseau qu’il alimente, sont la plus intéressante décoration. »
DUCKETT, M.W. (dir.), Dictionnaire de la conversation et de la lecture. Tome XIX, [D-Délibéra]. Paris, Berlin-Mandar, 1835

Bassin de la source officielle du Danube dans le parc du château des Fürstenberg à Donaueschingen, photo © Danube-culture, droits réservés

Donaueschingen : « Hier entspringt die Donau »
« Hier entspringt die Donau », Ici naît le Danube, dit la plaque du parc des Fürstenberg, à Donaueschingen. Mais l’autre plaque, que le docteur Ludwig Ohrlein a fait apposer sur la source de la Breg, précise que c’est cette dernière, parmi toutes celles prétendent au titre de source de fleuve, qui est la plus éloignée de la mer Noire, à 2.888 kilomètres, soit à 48,5 km de plus que Donaueschingen. Ce docteur Ohrlein, propriétaire du terrain dans lequel jaillit la Breg, à quelques kilomètres de Furtwangen, a livré bataille contre Donaueschingen à coups de papier timbré et de certificats. On a là une intime et tardive séquelle de la Révolution française au sein de la persistante « misère allemande » : le bourgeois de profession libérale et petit propriétaire se dressant contre la noblesse féodale et ses blasons. Les bons bourgeois de Furtwangen se sont rassemblés en troupe compacte derrière le docteur Orhlein et tous ont en mémoire ce jour où leur maire, suivi d’un cortège de ses concitoyens, a versé non sans mépris, dans la source de Donaueschingen, une bouteille d’eau de la Breg. »
Claudio Magris, Danube, « Donaueschingen contre Furtwangen », Éditions Gallimard, Paris, 1986

« Brigach und Breg
bringen die Donau zu Weg.
Breg et Brigach
mettent le Danube en chemin. »
Dicton local

  Première ville en aval des deux sources du Danube, Donaueschingen, élégante et propette, se revendique haut et fort comme le lieu de la naissance du fleuve, plus précisément dans le parc du château des princes Fürstenberg. C’est par la confluence de la Breg et de la Brigach en aval à l’extrémité du parc, que ces deux petites rivières qui n’en demandaient pas tant du point de vue de la géographie ni de l’histoire, forment le point de départ du parcours du Danube.
Donaueschingen est jumelée avec la ville de Saverne (Alsace).

   « Officiellement, c’est bien connu, c’est à Donaueschingen que se trouve la source du Danube, et les habitants en garantissent l’originalité et l’authenticité, juridiquement parlant. Depuis l’époque de l’empereur Tibère, le petit filet d’eau jaillissant de la colline a été célébré comme source du Danube, et c’est aussi à Donaueschingen que se rencontrent les deux rivières, la Breg et la Brigach, dont la réunion (selon l’opinion commune, confirmée par les guides touristiques, les pouvoirs publics et les proverbes populaires) constitue le départ du Danube. L’incipit du fleuve qui engendre et enserre la Mittteleuropa fait partie intégrante de l’ancienne résidence princière des Fürstenberg, en même temps que le château, la bibliothèque de cour renfermant les manuscrits de la Chanson des Nibelungen et de Parsifal, la bière portant elle aussi le nom des seigneurs du lieu et les festivals de musique qui ont fait la réputation de Hindemith. »
Claudio Magris, « Donaueschingen contre Furtwangen » in Danube, Éditions Gallimard, Paris, 1986

Brochure de l’Office de tourisme de Donaueschingen :
Die Donauquelle (La source du Danube)
« L’eau qui jaillit entre l’église collégiale saint-Jean et le château de Donaueschingen et que l’on désigne comme la « source du Danube » provient d’une source souterraine de la Forêt-Noire alimentée par l’eau de pluie.

L’élégant temple néo-grec de la source du Danube dans le parc du château de Donaueschingen, photo © Danube-culture, droits réservés

   Depuis l’empereur romain Tibère, cette source, une des quinze sources de type karstique, est considérée comme la source du Danube, fleuve traversant l’Europe. Hérodote mentionne dans ses écrits que les Celtes avaient déjà bâti leurs habitations autour de ce lieu avant l’arrivée des Romains ce qui incite à penser que ceux-ci considéraient déjà cette source d’eau comme la source du Danube et la vénéraient en tant que telle. »

Le confluent de la Breg et de la Brigach à Donaueschingen ; c’est à partir de ce confluent que le fleuve prend officiellement le nom de Donau (Danube), photo © Danube-culture, droits réservés

À Donaueschingen…
   « Le Danube prend sa source sous la colline de l’église paroissiale saint-Jean à l’architecture baroque, juste à côté du château princier. À l’origine, cette source coulait librement devant celui-ci et rejoignait la Brigach et la Breg à environ deux kilomètres à l’est pour former le Danube. Au-delà de la Brigach se trouvaient autrefois des marais alimentés par de nombreuses sources et petits cours d’eau.
L’eau de la source du Danube coule désormais via un canal souterrain directement dans la Brigach. Les marais ont été transformés en un parc princier avec des étangs et des canaux.
La source du Danube est réputée depuis l’époque romaine. Le commandant militaire et futur empereur Tibère visite le site en l’an 15 avant Jésus-Christ et l’empereur Maximilien du Saint Empire Romain germanique (1459-1519) y tient une cour solennelle en 1499. Le dernier empereur allemand, Guillaume II de Hohenzollern (1859-1941), a également visité la source du Danube à plusieurs reprises entre 1900 et 1913.
Le prince Karl Egon III de Fürstenberg (1820-1892), né à Donaueschingen, fait construire en 1875 un élégant bassin circulaire entourant la source du Danube. La sculpture centrale représente la « Mère Baar » qui dirige le jeune Danube sur son parcours de 2840 kilomètres, de sa source à Donaueschingen à la mer Noire. »
https://haus-fuerstenberg.com/donaueschingen/?lang=en

Et combien de kilomètres ?
On attribue au cours du Danube différentes longueurs : il mesure 2840 km à partir de sa source jusqu’à la mer Noire, (certains citent le chiffre de 2845 km) et 2775 km à partir de la confluence de la Brigach et de la Breg. On cite également le chiffre de 2888 km (comme il est d’ailleurs indiqué sur la plaque de la source de la Breg à Furtwangen) mais celui-ci inclut en fait les 46 km du cours de la Breg qui prend sa source dans la Forêt-Noire et rejoint la Brigach à Donaueschingen.
En réalité, on ne mesure pas la longueur du Danube à partir de la source de la Breg dans la Forêt-Noire, pas plus qu’on ne la mesure à partir de la source située à Donaueschingen. Le Danube est un cas particulier et, contrairement aux autres fleuves, ses kilomètres sont comptabilisés depuis l’une de ses embouchures [l’embouchure du bras de Sulina]. Son point zéro officiel est matérialisé par le « vieux » phare de Sulina, petite ville et port du delta du Danube en Roumanie et son dernier kilomètre se trouve à la confluence de la Brigach et du Breg à Donaueschingen !

Sulina (bras de Sulina, rive gauche) le point kilométrique zéro à partir duquel la longueur du fleuve est mesurée, se situe aujourd’hui bien en amont du confluent de ce bras avec le mer Noire, photo © Danube-culture, droits réservés

Collectivité de  Donaueschingen :
www.donaueschingen.de (page en langue française)
Office du Tourisme :
www.donaueschingen.de

Le château des princes de Fürstenberg ne se visite que sur réservation (voir à l’Office du Tourisme).
Musée Biedermann :
www.museum-art-plus.com
Musée d’art contemporain en bordure du parc du château

Festival de musique contemporaine de Donaueschingen (Donaueschinger Musiktage) :
www.swr.de/donaueschingen
Le plus ancien festival de musique contemporaine au monde, créé en 1921 et l’un des plus prestigieux. Une programmation transversale ouvrant sur d’autres pratiques artistiques contemporaines. Un grand évènement culturel. Certaines des oeuvres créées dans le cadre de cette manifestation ont été dédiées au Danube.

Eric Baude pour Danube-culture, © droits réservés, mis à  jour mars 2024

Photo © Danube-culture droits réservés

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