Des bacs le long du Danube

Une traversée fluviale, éphémère et poétique…
   Bien qu’un grand nombre d’entre eux aient disparu au cours du temps, il reste environ une cinquantaine de bacs et ferrys de toutes tailles, formes, matériaux et mode de locomotion sur l’ensemble du parcours du fleuve. Traverser le Danube par un bac restera toujours un instant magique de suspension du temps entre les deux rives, la première qui s’éloigne doucement et la seconde qui vient à notre rencontre non sans que le courant nous emporte plus ou moins vite vers l’aval. Entre l’aval et l’amont, voilà le sens d’une traversée en bac ! Au milieu du fleuve qui s’écoule on est enfin intensément mais brièvement dans l’éternité de l’instant présent ! Tout comme les moulins-bateaux d’autrefois les bacs témoignent d’un autre rapport entre les fleuves et les hommes, des liens entre les deux rives. Jamais peut-être le fleuve n’a été aussi facile à traverser. Pour combien de temps ?

   « Ne traversez jamais les fleuves au cours éternel, avant d’avoir prononcé une prière, les yeux fixés sur leurs magnifiques courants, avant d’avoir trempé vos mains dans l’onde agréable et limpide. Celui qui franchit un fleuve sans purifier ses mains du mal dont elles sont souillées attire sur lui la colère des dieux, qui lui envoient par la suite de terribles châtiments. »
Hésiode (VIIIe-VIIe siècle avant J.-C.), Théogonie, Les travaux et les jours II

Source Fortepan / Magyar Földrajzi Múzeum / Erdélyi Mór cége, 1904

Quand les bacs racontent autrement le fleuve…

Ces traversées fluviales ne durent que le temps d’être un instant au midi du fleuve, à son point d’équilibre. Elles sont aussi précieuses parce que les bacs qui relient les univers de la rive gauche à ceux de la rive droite et réciproquement disparaissent peu à peu, le génie civil des constructeurs de pont ayant peut-être définitivement pris le pas sur le génie poétique et les esprits des eaux. Ponts, passerelles, digues, barrages, écluses, îles noyées, quais et rives goudronnés et bitumés, murs de béton anti-inondation (alors que le fleuve connaît de plus en plus de périodes de basses-eaux…) et autres « aménagements » tiennent désormais par la main de l’homme le fleuve en otage, freinent son envie de faire parfois « route buissonnière » et assourdissent ou affaiblissent sa présence au coeur du paysage. Le fleuve semble à l’image des animaux sauvages d’un zoo, la plupart du temps prisonnier d’un espace de plus en plus restreint.

Source Fortepan / Nagy István, 1939

Certains bacs font pourtant partie du paysage, ont une longue histoire ponctuée d’évènements parfois tragiques, parfois comiques. Ils appartiennent à une mémoire vivante et animé du patrimoine collectif et individuel.
Le bac relie, en suspendant quelque peu le temps, d’abord les habitants d’une rive à ceux de l’autre bord mais aussi le fleuve à ses riverains. En principe à heure fixe, en service tout au long de l’année ou saisonnier, il peut aussi s’improviser en cas de nécessité dans un arrangement entre passeurs et passagers à toute heure du jour et de la nuit.
Prendre le bac c’est choisir une autre forme de navigation au rythme du fleuve et de ses paysages, singulière, transversale, indispensable, synonyme d’une certaine lenteur, d’attente, de légère inquiétude, de dérive contrariée vers l’aval par un câble comme pour les bacs à fil, d’encombrements de voitures, de marchandises à certaines heures et de manoeuvres improbables ponctuées par des ordres sonores venus de l’équipage pour y monter ou pour en descendre, mais aussi de liens, de rencontres, de séparations ou de retrouvailles et de multiples échanges. Marchandises et animaux sont  aussi invités régulièrement à faire partie du « voyage ».

Passage du canal du Danube à Vienne par le bac en 1961, photo d’archives

Puis la nécessité de la présence d’un pont voire d’un tunnel peut surgir brusquement dans l’imagination de responsables politiques en mal d’aménagement ou de corridors panneuropéens. On « aménage » pour cela, les rives sans les ménager. Un immense chantier surgit sur la terre et sur l’eau. Pendant la construction du pont, le bac voisin est déjà un condamné en sursis. Les habitants du voisinage s’étonnent, commentent en surveillant d’un oeil soit admiratif soit dubitatif l’avancée des travaux, les piles qui surgissent peu à peu au milieu du fleuve, les étapes de la construction, la bétonisation des rives voisines. Puis vient le temps de l’inauguration : un moment fêté comme il se doit en présence de nombreux officiels, de discours lyriques et plein d’espoir sur les conséquences de l’ouvrage dans la vie des habitants,  des ingénieurs, des ouvriers bâtisseurs et du public, parfois. Après une dernière traversée peut-être teintée d’une légère mélancolie, le ferry et son équipage est mis d’office « hors service » et va rejoindre la nombreuse flotte danubienne réformée, immobilisée, démodée qui rouille un peu plus loin, un peu partout. L’homme a fait aussi du Danube et de ses rives un grand cimetière de bateaux. Il semblerait que, dans ce grand jeu de génie civil audacieux, petits et moyens bacs aient aujourd’hui une espérance de vie supérieure à ceux des grands axes de circulation. Mais pour combien de temps ?

Mohács, 1962, source Fortepan / Hunyady József

Suite à la construction du pont entre Calafat (Roumanie) et Vidin (Bulgarie), le vénérable ferry local a pris sa retraite le 14 juin 2013. Le pont est bien sûr à péage. Comme hier on paie pour se rendre « ailleurs », pour prendre un éphémère petit large. La traversée du fleuve n’est plus une parenthèse dans le voyage. Du pont la vue est bien sûr extraordinaire, elle serait encore plus belle si l’on pouvait s’y arrêter mais aucun espace n’est prévu pour ceux qui aiment s’attarder à s’émerveiller. Les piétons sont rares, presque incongrus. On dirait que le pont s’adresse à une autre population plus lointaine, celle qui voyage pour le transport, les affaires et quelquefois les loisirs prêts à la consommation. Le pont attire les camions comme un aimant, le bac les incommodait par sa lenteur, son étroitesse, sa vétusté et ses nombreuses manoeuvres. D’autres bacs s’apprêtent à disparaître dans les années (mois) qui viennent sur le Bas-Danube, donnant au paysage du fleuve ce visage aux traits durs façonné par la main de l’homme.  La mise en service du nouveau pont de Brăila va-t-elle sonner le glas des bacs qui relie la ville à la rive droite ? Quelques bacs irréductibles poursuivent ça et là quand même leur mission accueillant piétons, cyclistes et amoureux égarés du fleuve. C’est parfois une foule colorée que le bac transfère sur l’autre rive. Celle-ci sait bien qu’on ne traverse jamais le Danube impunément et que l’instant de la traversée par le pont n’a plus la saveur ni la même légère incertitude que celle du bac.
Avant que dernier bac sur le fleuve n’ait disparu du paysage fluvial, le Danube ne sera déjà plus le Danube…

Bac = en allemand Fähre ou Seilfähre ou Gierseilfähre ou encore Rollfähre (bac relié aux deux rives par un câble comme souvent en Autriche), komp en slovaque, rév en hongrois, skela en serbe et bac ou ferry en roumain. 

Bacs danubiens (sous réserve de modifications)

Le bac entre Heining et Hienheim, photo droits réservés

-Eining (Neustadt-an-der-Donau, Bavière)↔︎Hienheim, en service depuis 1270, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, en saison du 15 avril au 31 octobre, premier bac sur le Danube depuis ses sources en Forêt-Noire.

Entre l’abbaye de Weltenburg (rive droite) et Stausacker-Kelheim, photo droits réservés

-Weltenburg (rive droite, Bavière)↔︎Stausacker (Kelheim, Bavière), en service depuis 1442, en saison du 26 mars au 9 octobre accessible aux voitures, cyclistes et piétons.

Le Bac Vilshofen-Sandbach, en aval de Vilshofen, photo droits réservés

-Vilshofen, (rive droite, Bavière)↔︎Sandbach (Bavière), en saison du 1er avril au 30 octobre, accessible aux voitures, cyclistes et piétons.

Documentaire de l’ARD de 1962 sur les bacs en Allemagne (en allemand)
https://www.br.de/mediathek/video/alpha-retro-donaufaehren-1962-av:5f0b6646d1e38f001485cb7f

Le bac transfrontalier entre Obernzell (Bavière, Allemagne) et Kasten (Haute-Autriche), photo © Danube-culture, droits réservés 

-Obernzell (rive droite, Bavière)↔︎Kasten (Haute-Autriche), en service du 16 mai au 18 septembre, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, en saison de mai à fin septembre.
-Engelhartszell (rive gauche, Haute-Autriche)↔︎Uferhaüsl (Haute-Autriche), accessibles aux cyclistes et piétons, en saison du 15 avril au 15 octobre.

Le bac entre Schlögen et Au, photo © Danube-culture, droits réservés

-Schlögen (Haibach ob der Donau, rive droite, Haute-Autriche)↔︎Au (Haute-Autriche), pour piétons et cyclistes, en saison, en lien avec l’hôtel Donauschlinge (www.donauschlinge.at), à la hauteur du magnifique méandre de Schlögen.
-Inzell↔︎Au (Hofkirchen, rive gauche)↔︎Grafenau (Niederkappel, rive gauche, Haute-Autriche), « Donaubus » pour piétons et cyclistes, en saison de mai à fin septembre, www.donaubus.at

Le bac Obermühl-Kobling, photo © Danube-culture, droits réservés

-Obermühl (rive gauche, Haute-Autriche)↔︎Kobling (Haute-Autriche), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, en saison d’avril à fin octobre. www.donauterrasseamlimes.at
-Untermühl (rive gauche, Haute-Autriche)↔︎Kaiserau (Haute-Autriche), accessible aux piétons et cyclistes, en saison du 1er mai au 30 septembre.

Le bac Ottensheim-Wilhering à l’automne, photo © Danube-culture, droits réservés

-Ottensheim (rive gauche, Haute-Autriche)↔︎Wilhering Haute-Autriche, accessible aux voitures, motos piétons et cyclistes, fonctionne toute l’année, en service depuis 1871.

-Linz Urfahr (rive gauche)↔︎ Ottensheim, accessible aux cyclistes et piétons, en saison de mai à septembre.
Le bac (Donaubus) relie Linz Urfahr à Ottensheim toutes deux situées sur la rive gauche.
https://donaubus.at/donaubus-ottensheim-linz 

Le bac entre Mauthausen et Enns, photo droits réservés

-Mauthausen (rive gauche, Haute-Autriche)↔︎Enns, pour piétons et cyclistes, en saison de mai à fin septembre.

Poste de commande du bac entre Spitz/Donau et Arnsdorf en Wachau, photo © Danube-culture, droits réservés

-Grein (rive gauche Strudengau, Haute-Autriche)↔︎Wiesen Haute-Autriche, pour cyclistes et piétons, en saison de juin à fin septembre.

Entre Grein (rive gauche), « perle de la Strudengau » et Wiesen, photo © Danube-culture, droits réservés

-Spitz/Donau (rive gauche, Wachau, Basse-Autriche)↔︎Arnsdorf (Basse-Autriche), en service depuis 1928, accessible aux voitures, motos cyclistes et piétons de janvier à fin octobre.

-Weißenkirchen (rive gauche, Wachau, Basse-Autriche)↔︎St Lorenz, accessible aux voitures motos, cyclistes et piétons, du 26 mars au 2 novembre.

Le bac entre Dürnstein et Rossatz, photo © Danube-culture, droits réservés

-Dürnstein (rive gauche, Wachau, Basse-Autriche)↔︎Rossatz pour piétons et cyclistes, en saison de début avril à fin octobre.

Entre Korneuburg et Klosterneuburg aux environs de Vienne, photo © Danube-culture, droits réservés

-Korneuburg (rive gauche, Basse-Autriche)↔︎Klosterneuburg, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons de fin mai au 2 novembre.

Le bac entre Orth et Haslau, photo © Danube-culture, droits réservés

-Vienne, île du Danube, Copabeach (Nouveau Danube)
Depuis le 1er juillet 2022, la navette électrique Égrette de Copa Cruise est en service sur le Nouveau Danube viennois entre CopaBeach (Donauinsel) avec sa plage de sable (anciennement Copacagrana) et Jedleseer Brücke. Liaison assurée jusqu’à fin septembre 2022 et accessible seulement aux piétons.
https://www.wien.gv.at/…/donauinsel/faehre-copacruise.html

-Orth (rive droite, Basse-Autriche)↔︎Haslau, en saison, accessible aux cyclistes et piétons et cyclistes de début avril à fin octobre, à la hauteur du Parc National des Prairies Alluviales Danubiennes.

Le bac de Kyselica à Vojka nad Dunajom sur le canal de Gabčikovo, photo droits réservés

-Kyselica (rive droite du canal de Gabčikovo, Slovaquie)↔︎Vojka nad Dunajom, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année. Un projet de tunnel sous le Danube entre ces deux localités slovaques est à l’étude depuis quelques années.
-Vének  (Hongrie)↔︎Gönyü (Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons en saison, sur le bras du Danube-Mosoni à proximité de Györ.

Le bac saisonnier entre Szob et Pilismarot, premier bac du coude du Danube (Hongrie) depuis l’amont, photo droits réservés

-Neszmély (rive gauche, Hongrie)-Dunaradvány (Slovaquie), un nouveau bac récemment mis en circulation, en saison uniquement.
-Szob (rive gauche, Hongrie)↔︎Pilismárot (Hongrie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, en saison d’avril à octobre.
Zebegény (rive gauche Hongrie)↔︎Pilismarót (Hongrie), en saison, accessible aux vélos et piétons.

Le bac entre Nagymaros et Visegrád (Hongrie)

-Nagymaros (rive gauche, Hongrie)↔︎Visegrád (Hongrie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Vác (rive gauche, Hongrie)↔︎Tahitótfalu (île de Szentendre), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le bac entre Vác et Tahitótfalu circule tous les jours et toute l’année, photo © Danube-culture, droits réservés

-Surány↔︎Felsőgöd (Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Szigetmonostor↔︎Alsógöd (Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Horány↔︎Dunakeszi (Hongrie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
Bras de Szentendre

Sur le bras de Szentendre, photo © Danube-culture, droits réservés

-Kisoroszi ↔︎ Visegrád-Dunabogdany (bras de Szentendre, Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Leányfalu↔︎Pócsmegyer (bras de Szentendre, Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Szigetmonostor↔︎Szentendre-Határcsárda
(bras de Szentendre, Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Budakalász↔︎Lupasziget, (bras de Szentendre, Hongrie), accessible aux cyclistes et piétons, en saison.  

Le bac entre Tököl et Százhalombatta, photo Shaba King © Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license

-Tököl (Hongrie)↔︎Százhalombatta, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Szigetújfalu (Hongrie)↔︎Ercsi, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Lórév↔︎Adony, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Conversation sur le bac entre Paks et Géderlak, photo © Danube-culture, droits réservés

-Géderlak (rive gauche, Hongrie)↔︎Paks, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année. Un pont est en train d’être achevé à proximité. Son inauguration sonnera-t-elle la fin du bac ? 
-Kalocsa↔︎Gerjen, accessible aux voitures, motos, cyclistes piétons, fonctionne toute l’année.
-Fajsz↔︎Faddombori, accessible aux cyclistes et piétons, en saison.

Le bac de Dunasekczö, photo Danube-culture © droits réservés

-Dunaszekcső↔︎Dunafalva (Hongrie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le bac entre Mohács et Ujmohács, photo © Danube-culture, droits réservés

-Mohács (rive droite, Hongrie)↔︎Ujmohács, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
Bras de Ráckeve
-Soroksár↔︎Molnár Szigezt au sud de Budapest), ligne 14 du réseau fluvial de la capitale hongroise, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Ráckeve↔︎Angyalsziget, accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Ráckeve↔︎Kerekzátonysziget, accessible aux cyclistes et piétons, en saison.
-Dömsöd↔︎Szigetbecse, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Sur le bras de Ráckevé en aval de Budapest, photo © Danube-culture, droits réservés

   Il existe encore en Hongrie de nombreux autres bacs sur les affluents du Danube, comme la Tisza, le Szamos, le Bodrog ainsi qu’un bac sur le lac Balaton.

Le bac entre Begeč et  Banoštor (Serbie), photo droits réservés

-Begeč (rive gauche, Vojvodine, Serbie)↔︎Banoštor, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, en saison.

Le bac entre Futog et Beočin (Serbie), photo droits réservés

-Futog (rive gauche, Serbie)↔︎Beočin, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le bac entre Ram et Banatska Palenka, photo © Danube-culture, droits réservés

-Stará Palanka (Banatska Palanka, rive gauche, Serbie)↔︎Ram, une superbe traversée du Danube, accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Moldova Nouǎ (Roumanie) ↔︎ Usije (Serbie)

Le bac Moldova Nouǎ-Usije, photo © droits réservés

-Calafat (rive gauche, Roumanie)↔︎Vidin (Bulgarie). Ce bac a été supprimé depuis la construction du pont routier et ferroviaire inauguré en 2013.
-Bechet (rive gauche, Roumanie)↔︎Oreahovo (Bulgarie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne tous les jours et toute l’année. Le service a déjà été suspendu pendant plusieurs jours en juillet en raison du bas niveau des eaux du fleuve.

Le bac entre Turnu Magurele et Nikopol, photo droits réservés

-Turnu Magurele (rive gauche, Roumanie↔︎Nikopol (Bulgarie, compagnie Eurobac (depuis 2004), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Zimnicea (rive gauche, Roumanie)↔︎Svishtov (Bulgarie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le ferry de  Silistra à Călăraşi, photo © Danube-culture, droits réservés

-Călăraşi Chiciu (rive gauche, Roumanie)↔︎Ostrov (Silistra – Bulgarie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
Brăila (rive gauche, Roumanie)↔︎Insula Mare a Brǎilei (Roumanie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le bac de Brăila à Smârdan (Roumanie), photo © Danube-culture, droits réservés

-Brǎila (rive gauche, Roumanie)↔︎Smârdan (Roumanie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Passage du Danube avec le bac à Galaţi, photo © Danube-culture, droits réservés

Galaţi (rive gauche, Roumanie)↔︎I.C. Brǎţianu (Roumanie), accessible aux camions, voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.

Le bac entre Tulcea et Tudor Vladimirescu, photo droits réservés

Tulcea (rive droite, Roumanie)↔︎Tudor Vladimirescu (Roumanie), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année.
-Ilganii de Jos (rive gauche, bras de Sfântu Gheorghe, Roumanie)↔︎Nufǎru, accessible accessible aux voitures, motos, cyclistes piétons, fonctionne toute l’année. 
-Issacea (rive droite, Roumanie)↔︎Orlivka (Ukraine), accessible aux voitures, motos, cyclistes et piétons, fonctionne toute l’année de nuit comme de jour. Il n’existe pas d’autre possibilité de traverser le Danube entre la Roumanie et l’Ukraine. 

Le bac roumano-ukrainien entre Issacea (Roumanie) et Orlivka (Ukraine), dernier bac avant la mer Noire. Il est désormais question de construire un pont à cet endroit entre la rive ukrainienne et la rive roumaine. Une mauvaise nouvelle pour l’environnement. Photo droits réservés

Eric Baude pour Danube-culture, mis à jour février 2024, © droits réservés

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